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EMMILA GITANA
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29 mars 2014

AU JOUR LE JOUR 5, CARNETS 2000-2005...Extrait

AU JOUR LE JOUR 5, CARNETS 2000-2005...Extrait
Le sentiment de la nature, de son "étrangeté" est peut-être le degré le plus bas de la perception du non-humain, de la perception de puissances qui ne relèvent pas de l'espèce humaine. Oui, c'est peut-être quelque chose de très primaire, mais c'est du...
29 mars 2014

TERRITOIRES DU SOUFFLE...Extrait

TERRITOIRES DU SOUFFLE...Extrait
Rien n'est plus absurde que de faire planer la poésie au-delà de nos sols. Rien n'est plus injustifié que de parquer les poètes dans un enclos. Quand, tout au contraire, la poésie s'abouche et débouche sur la réalité. Quant, tout à l'opposé, les poètes...
29 mars 2014

LES DISCRETS...

LES DISCRETS...
Peut-être sont-ils dans l'ombre comme dans la lumière, il suffit d'aimer cette lézarde dans le mur, une graine y a volé dans la poussière et tu peux voir la plante inaccessible fleurir : les dieux couvent l'obscure germination, l'attention au petit est...
20 mars 2014

GASTON MIRON

GASTON MIRON
.... Le temps mon amour le temps ramage de toi continûment je te parle à voix de passerelles beaucoup de gens me soufflent ton nom de bouquet je sais ainsi que tu es toujours la plus jolie et naissante comme les beautés de chaque saison il fait un monde...
20 mars 2014

HISTOIRES DE SOIFS...Extrait

HISTOIRES DE SOIFS...Extrait
Le goutte à goutte du temps sous nos paupières pour déflorer nos certitudes. Des livres où s'ensablent les paroles . Silence trompeur entre les mots ou simplement absence de soif pour nous guérir de nos oublis. Ciel d'encre sur les arbres amputés sur...
19 mars 2014

SILENCE

SILENCE
Le silence c'est l'absence de mots seulement l' illusion je souris seul et personne ne parle le vent grippe la porte et le chat éternue le claquement du feu sous les coulées de larmes je passe plus de temps aux chemins de ma tête aux rires des absents...
19 mars 2014

AU COEUR DU COEUR...Extrait

AU COEUR DU COEUR...Extrait
Pour un coin d’eau de traces et d’herbe verte Où l’oeil serait nu le coeur de rosée Les mains feuilles ouvertes Je vais Aile au soleil Marchant pour l’étoile Son odeur de résine et de rêve d’enfant C’est la route des fables la route des genêts Que bordent...
16 mars 2014

GASTON MIRON

GASTON MIRON
Mon poème comme le souffle d'un monde affalé contre sa mort qui ne vient pas qui ne passe pas qui ne délivre pas comme une suite de mots moribonds en héritage comme de petits flocons de râles aux abords des lèvres comme dans les étendues diffuses de mon...
16 mars 2014

GUISANE... Extrait

GUISANE... Extrait
Le silence s’efface lentement sur la terre où nous passons. Il reste l’indulgence et la compassion des forêts. Il reste un arbre tout en haut de cette colline de pardon. Et si nous prions, c’est pour des dieux de terre mais la prière est précaire. Il...
15 mars 2014

LE DON DE LA JOIE

LE DON DE LA JOIE
Qui trouve au bord du dénuementsur les remparts de sa faimune larme discrètel'amère saveur du chaosqui du fond de sa solitudetire un visage attentifune fontaine coutumièreet parle sans souci de ses propres embûchescelui-là sait que Dieu s'installe dans...
15 mars 2014

FISSURES...Extrait

FISSURES...Extrait
Foulées creusant le sable empreintes digitales, cœurs gravés dans la peau des arbres, filets de graffiti sur les murs d’un cachot, rides et cicatrices en quoi une vie se résume, encoches de bâton, nœuds au mouchoir, tatouages à la teneur d’archives ou...
15 mars 2014

XAVIER LAINE

XAVIER LAINE
Je lis dans le défilement des heures l'absurde destinée de nos pensées dès lors qu'elles s'imaginent en utilité. Elles ne sont que vent, dès lors qu'il faut vivre, ou survivre. Le seul lien ténu qui demeure se tisse alors dans la complicité de la beauté....
15 mars 2014

EFFACEMENT

EFFACEMENT
S'effacer, s'abstenir, sous n'importe quel climat. Vivre les nuits comme des sortilèges et rester en marge, sans même les prononcer. Dévier légèrement l'éternité et se tenir là en suspens, comme un insecte dans une fissure. Ce n'est qu'ainsi, abandonnant...
14 mars 2014

LE 9 ST JULIEN

LE 9 ST JULIEN
C........ arrivait, elle devait séjourner trois jours dans un hôtel " particulier ". J... est alors sortie de sa routine, il fallait qu'elle la voit, qu'elle lui parle, qu'elles se reconnaissent. Elle n'avait pris aucun transport en commun depuis longtemps...
14 mars 2014

BORGES

BORGES
Il me faudra lever la vaste vie qui est encore ton miroir : il me faudra la reconstruire chaque matin. Depuis que tu es partie combien d'endroits sont-ils devenus vains et dénués de sens, pareils à des lumières dans le jour. Soirs qui furent abri pour...
13 mars 2014

LA SOLITUDE...Extrait

LA SOLITUDE...Extrait
"C'est ce désir qui donne aux arts et aux sciences leur vigueur, ces arts et ces sciences qui sont l'honneur et le prestige des civilisations, le témoignage et le don muet d'amour, par delà le temps qui les a engloutis dans la mort, des individus des...
9 mars 2014

TERRE DE DIAMANT...Extrait

TERRE DE DIAMANT...Extrait
A présent l'espace immense est tout autour de moi et toi fleur d'or tu es en moi l'art d'Orient dont j'ai fait mon étude c'est ta chair et tes os la courbe de ton oeil ta langue et sa musique en face de tes seins nus la religion perd toute réalité et...
8 mars 2014

MORT D'UNE MESANGE

MORT D'UNE MESANGE
Une fenêtre ouverte sur l’espace convoité. Au loin sentes secrètes profondes eaux dont l’écho revient bouleversé. Un matin sonore un souffle d’air, mille leurres pour un oiseau. La vitre effacée et le voici éperdu en ma demeure. Dans le flux de lumière...
8 mars 2014

AGNES SCHNELL...Extrait

AGNES SCHNELL...Extrait
Ce que tu crois stable n’est qu’errance liberté d’un rêve oublié chemin d’un autre passage. Ce que tu crois stable n’est que province abandonnée dévastée lapidée sans refuges pour les crues étranglée tels des souvenirs serrés dans un mouchoir… . AGNES...
8 mars 2014

PATRICK CHEMIN

PATRICK CHEMIN
Il y avait au fond de ce puits des merveilles et de la mémoire. Des étendues de jeunesse sous l'ondoiement des prairies. Il y avait un violoncelle à l'étage, une jeune femme dans sa robe blanche qui jouait Bach un sourire dans les yeux. Il y avait de...
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