SEISME SOCIAL
"A TOUTES LES VICTIMES D’UNE GUERRE SANS VISAGE"
Pitié pour les enfants abandonnés
Qui vivent dans la crainte et la peur
D’être broyés par la machine infernale
Dans des écoles au bord du chaos
Dans les lycées où les règles du jeu
Se font en plein jour
Guerres claniques des fous du sang
Visions d’un cataclysme social innommable
Livrés gratuitement à toutes les Chaînes Universelles
Des Satellites qui font la risée
D’un peuple - frère soumis à LA FOI DES SANS FOI
J’ai honte d’être témoin
Un spectateur aliéné par la désinformation chronique
De voir sans réagir
Avec un poids séculaire dans la mémoire
Villes bombardées par la dynamite du pouvoir
Une civilisation ramassée aux bulldozers
Les hôpitaux sont submergés d’appels
De l’aide qui n’arrivera jamais à destination
Des meetings - fantôme - en cul-de-sac
Des décisions borgnes prises à la sauvette...
Et au coin des rues désertées
La peur viscérale plane de ses ailes sombres
Des murs où les graffitis expriment la violence
Des foyers en état - de - siège permanent
Des universités face à la horde des diktats
Le TOUT attend un BRIN D’ESPOIR
Pitié , oui pitié pour ces milliers de femmes
Pour ces milliers d’enfants dépersonnalisés
Psychose collective pour des MARTYRS
De la N° ... révolution avortée
Viols , meurtres disproportionnés
L’encre des journalistes a l’odeur de T.N.T.
Chanteurs à la camisole , à la muselière
Ecrivains , peintres , chercheurs , sportifs ...
Tous traqués par la main criminelle
D’une balle , d’un poignard , d’un geste sauvage
Macabre marche d’un peuple menacé
Oraisons funèbres d’une richesse déportée
Et à la page UNE de tous les Quotidiens
La machine de guerre est remise à neuf
Pour juguler LE VERBE et LA GORGE
La conscience n’est plus qu’un objet éphémère
Ou un fleuve qui charrie le sang des autres
LA HAUTE SPHERE se pavane
D’être et de ne pas pouvoir
Remettre la PAIX ... d’un PEUPLE sur les RAILS...
Pitié , mais la pitié a changé d’orientation
Et les cagoulards se mettent à l’oeuvre
Tirent sans répit , sans distinction , déchirent...
Peut - être ils s’arrêteront un jour
Quand il ne restera plus de femmes
Plus d’enfants ...
Plus de maisons avec les cris de joie
Plus de terres fertiles avec les moissons Ils multiplieront les champs de mines
Les raz - de - marée et les déluges ...
Ainsi ils auront la vie sauve
De vivre en symbiose abominable avec leurs MAITRES
Les " OISEAUX DE PROIE "...
KACEM LOUBAY