mercredi 12 décembre 2007

PIERRE NOIRE SUR PIERRE BLANCHE

PIERRE NOIRE SUR PIERRE BLANCHE Je mourrai à Paris, un jour d'averse, un jour dont j'ai déjà le souvenir. Je mourrai à Paris - je n'en ai pas honte - peut-être un jeudi d'automne, comme aujourd'hui. Un jeudi, oui; car aujourd'hui, jeudi, où j'aligne ces vers, tant bien que mal j'ai endossé mes humérus, et jamais comme aujourd'hui, je n'ai essayé, après tout mon chemin, de me voir seul. César Vallejo est mort, tous les frappaient tous sans qu'il ne leur fasse rien ; et tous cognaient dur avec un bâton et dur encore avec une corde;... [Lire la suite]
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mercredi 12 décembre 2007

PIEDRA NEGRA SOBRE UNA PIEDRA BLANCA

PIEDRA NEGRA SOBRE UNA PIEDRA BLANCA Me moriré en París con aguacero, un día del cual tengo ya el recuerdo. Me moriré en París -y no me corro- tal vez un jueves, como es hoy, de otoño. Jueves será, porque hoy, jueves, que proso estos versos, los húmeros me he puesto a la mala y, jamás como hoy, me he vuelto, con todo mi camino, a verme solo. César Vallejo ha muerto, le pegaban todos sin que él les haga nada; le daban duro con un palo y duro también con una soga; son testigos los días jueves y los huesos húmeros, la soledad, la... [Lire la suite]
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mercredi 12 décembre 2007

PUERTA CERRADA

Ella cierra la puerta.Atrás, el mundo,el ruido del mundo,la fortunacon sus garras de fiera.En el vapor austero de su alcoba,Juana desata las manosde sus manos,retira la aturdidora vendade sus ojos,toma una pluma:"Primero sueño."Dos palabrasqueinauguranun siglode mujer. RENATA DURAN
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mercredi 12 décembre 2007

PORTE FERMEE

Elle ferme la porte.   Derrière, le monde,   le bruit du monde   La fortune   avec ses griffes de fauve.   Dans l' atmosphère austère de son alcôve   Juana défait le noeud des mains   de ses mains   retire l’étourdissant bandeau   de ses yeux,   elle prend une plume :   « Je rêve. »   Deux mots   qui   inaugurent   un siècle de femme   Renata DURAN
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mercredi 12 décembre 2007

LOS OJOS DEL AGUA

Cuando la luz se rompecontra el vacioEntoncesSolo entoncesnace el aguaprimeraen la esfera del solHay un pozoUna fuenteUn rioque se creceen puratransparenciay regresan mis suenosa inundar el abismocon su juegode tiempoEntoncesSolo entoncesse abre el mara mi fuego. RENATA DURAN
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mercredi 12 décembre 2007

LES YEUX DE L'EAU

Quand la lumière se brisecontre le videAlors seulementnaît l'eaupremièredans la sphère du soleilIl y a un puitsune fontaineun fleuvequi déborde en puretransparenceet mes rêves reviennentinonder l'abîmeavec son jeude tempsAlorsAlors seulementla mers'ouvreà mon feu. RENATA DURAN
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