samedi 15 décembre 2007

CESAR VALLEJO

"Jamais, hommes humains,il n'y eut dans la poitrine, au revers de la veste, dans le portefeuille,tant de douleur,dans le verre, dans la boucherie, dans l'arithmétique!jamais tant de tendresse douloureusejamais si proche du si lointain assaut,jamais le feu jamaisne tint mieux son rôle de froid mort!.....le malheur s'accroit, frères hommes"CESAR VALLEJO
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jeudi 13 décembre 2007

LE PIED

Le pied Le pied d’un enfant ne sait pas qu’il est pied il pense être pomme ou papillon Ce sont les choses familières vitres, pavés, rues, escaliers, chemins de terre battue qui lui apprennent qu’il ne peut pas voler ou qu’il pas un fruit rond sur une branche. Très vite la bataille est perdue il est vaincu fait prisonnier et condamné à vivre dans une chaussure. Petit à petit, il découvre le monde sans lumière sans connaître l’autre pied, lui aussi incarcéré, explorant la vie comme un aveugle. Ses ongles sont des grappes de quartz... [Lire la suite]
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jeudi 13 décembre 2007

LA PALESTINE VIVRA...

Les aiguilles du temps ne sont point amnésiques Je suis constamment à la recherche des verbes Dans les tumultes et les fracas des guerres intestines Pourtant moi qui croyais que nous avons le même sang Je me sens retourné et mets en doute toutes les molécules Nulle évolution en vue depuis la mort du dernier siècle Les vrais criminels sont toujours des criminels en instance Qui puisent dans les veines différentes sortes de poison La terre n'est nullement aveugle, ni en pleine agonie... Vous voyez les bourreaux, les cerbères sont de... [Lire la suite]
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jeudi 13 décembre 2007

LA PLUME DU CORBEAU

Je viens sans fleurs et sans champs Je viens sans saisons Rien ne m'appartient dans le sable dans les vents dans la splendeur du matin qu'un sang jeune courant avec le ciel La terre sur mon front prophétique est vol d'oiseau sans fin Je viens sans saisons sans fleurs, sans champs Une source de poussière jaillit dans mon sang et je vis dans mes yeux je me nourris de mes yeux Je vis, menant mon existencedans l'attente d'un navire qui enlacerait l'univers plongerait jusqu'aux tréfonds comme un rêve ou dans l'incertitude comme s'il... [Lire la suite]
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jeudi 13 décembre 2007

"...LA PROMESSE DE L 'AUBE ..." OU MASSACRES !!!

Comme une vague d'écume à l' aube d'un jour nouveau !!! J'ai emprunté le titre de cet article à l 'Oeuvre d'un Ecrivain , Romancier et Amoureux de la Nature , à  ROMAIN GARY , après avoir lu les Racines du Ciel et Promesses de l 'Aube... Il bout  dans le coeur des hommes l'Amour originel  , le sens  de la beauté , l 'Attachement viscéral à  la Mère-Nature qui nous fait naître , exister , vivre de tout un souffle unique. Il est aussi dans le coeur et l âme des hommes... [Lire la suite]
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jeudi 13 décembre 2007

POESIE BERBERE

  Mririda On m'a surnommée Mririda, Mririda, Mririda, l'agile rainette des prés... Je n'ai pas, je n'ai pas ses yeux d'or Je n'ai pas, je n'ai pas sa blanche gorge, Je n'ai pas, je n'ai pas sa verte tunique. Mais ce que j'ai comme elle, Mririda, Ce sont mes zerarit, mes zerarit Qui volent jusqu'aux bergeries, Ce sont mes zerarit, mes zerarit Dont on parle dans toute la vallée Et de l'autre côté des montagnes, Mes zerarit qui émerveillent et font envie... Car dès mes premiers pas parmi les champs, J'ai pris doucement les... [Lire la suite]
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jeudi 13 décembre 2007

LE SOUFFLE D'AMINA

Quand ils m'aperçoivent, les gens du plateau se serrent un peu plus les uns contre les autres. Me regardent poser le Chemin de Nacre. Cela fait des années que je viens ici me brûler sur les rochers. Les anciens les peignent en couleurs douces pour éventer mes yeux et protéger la nacre du déchirement des arêtes. Les anciens m'aident. Ils couvrent toute la gamme et répondent toujours aux questions que je ne pose pas. Je leur tends un de mes coquillages et demande "Où est-elle ? Que fait-elle ?". Un ancien en Do écoute et... [Lire la suite]
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mercredi 12 décembre 2007

PIERRE NOIRE SUR PIERRE BLANCHE

PIERRE NOIRE SUR PIERRE BLANCHE Je mourrai à Paris, un jour d'averse, un jour dont j'ai déjà le souvenir. Je mourrai à Paris - je n'en ai pas honte - peut-être un jeudi d'automne, comme aujourd'hui. Un jeudi, oui; car aujourd'hui, jeudi, où j'aligne ces vers, tant bien que mal j'ai endossé mes humérus, et jamais comme aujourd'hui, je n'ai essayé, après tout mon chemin, de me voir seul. César Vallejo est mort, tous les frappaient tous sans qu'il ne leur fasse rien ; et tous cognaient dur avec un bâton et dur encore avec une corde;... [Lire la suite]
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mercredi 12 décembre 2007

PIEDRA NEGRA SOBRE UNA PIEDRA BLANCA

PIEDRA NEGRA SOBRE UNA PIEDRA BLANCA Me moriré en París con aguacero, un día del cual tengo ya el recuerdo. Me moriré en París -y no me corro- tal vez un jueves, como es hoy, de otoño. Jueves será, porque hoy, jueves, que proso estos versos, los húmeros me he puesto a la mala y, jamás como hoy, me he vuelto, con todo mi camino, a verme solo. César Vallejo ha muerto, le pegaban todos sin que él les haga nada; le daban duro con un palo y duro también con una soga; son testigos los días jueves y los huesos húmeros, la soledad, la... [Lire la suite]
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mercredi 12 décembre 2007

PUERTA CERRADA

Ella cierra la puerta.Atrás, el mundo,el ruido del mundo,la fortunacon sus garras de fiera.En el vapor austero de su alcoba,Juana desata las manosde sus manos,retira la aturdidora vendade sus ojos,toma una pluma:"Primero sueño."Dos palabrasqueinauguranun siglode mujer. RENATA DURAN
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