15 janvier 2008
FRAGMENT D'UN LIVRE FUTUR...
Tu dors englouti dans ta nuit. Tu es en paix. Moi je griffe les murs glacés de ton absence, les murs non fissurés par le temps qui ne peut durer sous tes paupières. Toi la cendre. Moi le sang. Feuille légère, ta voix. Pétrifié ce chant. Toi tu n'es même plus toi. Moi, ton vide. Moi, mémoire de toi, léger, lointain, qui ne pourras plus jamais te souvenir de moi.
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JOSE ANGEL VALENTE
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