dimanche 3 février 2008

LA ALEGRIA Yasmine Lévy

LA ALEGRIA Yasmine Lévy
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dimanche 3 février 2008

DENSITE DU VIDE

Le ciel a courbé sa tête. Les fleurs desséchées du soleil tournoient en ombelles autour des cimes. Le brouillard se lève et repose du monde. Des torsades de ciel blanchissent les rizières - attelages et paysans courbés sous la chaleur de juillet. Des murs de latérite jettent des ornières dans la plaine ombrée de nuit. Il pleut des flèches de soleil acerbes comme des sagaies et drues comme un nuage de sauterelles. Un vent de terre souffle une haleine chaude et mon cheval, rude et âpre comme le sel se cabre face à la... [Lire la suite]
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dimanche 3 février 2008

PROPHETIES...Extrait

Comme les autres tu croiras à ce corps recomposé : nouvelle perspective, avenue de l'Europe ouverte sur le chant infini des astres... Et ta langue toujours qui ne saura profaner ses propres tombes... Bayreuth, Sarajevo, vitrines illuminées d'amandiers en fleur, et dans les égouts intraitables des vérités noires pleines de récidives... Mais tu croiras - et quelle que soit l'heure des horloges - en ces géographies extensibles, ces princes couronnés de walkman, ces palais... [Lire la suite]
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dimanche 3 février 2008

ALORS LE CHANTEUR SE DISSEMINE

Alors le chanteur se dissémine. Il se défait et part s'entretenir avec les peuplades de la nuitde sujets inhabituels comme celui traitant des marques et des entaillesdu son sur la membrane des fleurs, sur la respiration des sources et la densité du malheur. les lourds vaisseaux formés par les corps passants ont avalé vents et voiles. Ils ne sont plus qu'une cale où reposent les marchandises entassées.En se cognant aux conducteurs des bêtes irraisonnées de la saison, ils provoquent des étincelles et tout cela se déroule sous l'oeil... [Lire la suite]
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dimanche 3 février 2008

SEVE DU RIEN...Extrait

Se reconnaître trace entre deux instants. Nacre furtive où se love la lumière en creux de résonance. Echo de mer dans les nuits de l'errance, où vague à vague se défait l'être jusqu'à l'ultime grain qui offre sel au chant de la vie. . ISABELLE PONCET - RIMAUD .
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dimanche 3 février 2008

JEAN -LUC ARIBAUD

C'est une nouvelle pirogue de souvenirs inachevés, que nos doigts, effilés comme des flèches guident au-dessus des métropoles. Les ombres déchiquetées, complices de ce voyage héroïque, soufflent sur les rues et les places un goût de sureau tranché. Nous sommes inconnus, horde de quelconques, oscillant d'un souterrain à l'autre, d'un brouillard  mutilé à une périphérie sanglée de graffiti, ramenant toujours dans l'axe de la lune cette proue invisible.     Nous franchissons d'heure en heure les fuseaux emmêlés du... [Lire la suite]
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dimanche 3 février 2008

MAR

  Abril de 1919 El mar es el Lucifer del azul. El cielo caído por querer ser la luz. ¡Pobre mar condenado a eterno movimiento, habiendo antes estado quieto en el firmamento! Pero de tu amargura te redimió el amor. Pariste a Venus pura, y quedose tu hondura virgen y sin dolor. Tus tristezas son bellas, mar de espasmos gloriosos. Mas hoy en vez de estrellas tienes pulpos verdosos. Aguanta tu sufrir, formidable Satán. Cristo anduvo por ti, mas también lo hizo Pan. La estrella Venus es la armonía del mundo. ¡Calle el Eclesiastés!... [Lire la suite]
dimanche 3 février 2008

PAJARITA DE PAPEL

Julio de 1920 ¡Oh pajarita de papel! Águila de los niños. Con las plumas de letras, sin palomo y sin nido. Las manos aún mojadas de misterio te crean en un frío anochecer de otoño, cuando mueren los pájaros y el ruido de la lluvia nos hace amar la lámpara, el corazón y el libro. Naces para vivir unos minutos en el frágil castillo de naipes que se eleva tembloroso como el tallo de un lirio. y meditas allí ciega y sin alas que pudiste haber sido el atleta grotesco que sonríe ahorcado por un hilo, el barco silencioso sin remeros ni... [Lire la suite]
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dimanche 3 février 2008

IDILIO

(A Enrique Durán) Tú querías que yo te dijera el secreto de la primavera. Y yo soy para el secreto lo mismo que es el abeto. Árbol cuyos mil deditos señalan mil caminitos. Nunca te diré, amor mío, por qué corre lento el río. Pero pondré en mi voz estancada el cielo ceniza de tu mirada. ¡Dame vueltas, morenita! Ten cuidado con mis hojitas. Dame más vueltas alrededor, jugando a la noria del amor. ¡Ay! No puedo decirte, aunque quisiera, el secreto de la primavera. . FEDERICO GARCIA LORCA . NASREDINE DINET
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dimanche 3 février 2008

CANTO NOCTURNO DE LOS MARINEROS ANDALUCES

De Cádiz a Gibraltar ¡qué buen caminito! El mar conoce mi paso por los suspiros.¡Ay muchacha, muchacha,cuánto barco en el puerto de Málaga!De Cádiz a Sevilla ¡cuántos limoncitos!El limonar me conoce por los suspiros.¡Ay muchacha, muchacha, cuánto barco en el puerto de Málaga!De Sevilla a Carmona no hay un solo cuchillo. La media luna, corta,y el aire, pasa, herido.¡Ay muchacho, muchacho,que las olas me llevan mi caballo!Por las salinas muertas yo te olvidé, amor mío. El que quiera un corazón que pregunte por mi olvido.¡Ay... [Lire la suite]
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