samedi 9 février 2008

LA JEUNESSE

La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l’effort sur l’amour du confort.On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce que l’on a déserté son idéal. Les années rident la peau, renoncer à son idéal ride l’âme.Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui lentement font pencher vers la terre et devenir poussière avant la... [Lire la suite]
Posté par emmila à 10:42 - - Commentaires [0] - Permalien [#]

samedi 9 février 2008

NELSON MANDELA

Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne sommes pas à la hauteur.Notre peur fondamentale est que nous sommes puissantsau-delà de toute limite.C'est notre propre lumière et non pas notre obscurité quinous effrye le plus.Nous nous posons la question : "Qui suis-je moi, pourêtre brillant, radieux, talentueux et merveilleux?"En fait qui êtes-vous pour ne pas l'être? Vous restreindre,vivre petit, ne rend pas service au monde.L'illumination n'est pas de vous rétrécir pour vous éviterd'insécuriser les autres.Elle ne se... [Lire la suite]
Posté par emmila à 10:34 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
samedi 9 février 2008

ALEXIS ZORBA...Extraits

"...Si lutter avec ferveur et opiniâtreté est un bonheur, je suis heureux....L'activité me dévore et je m'en réjouis. L'action, il n'y a pas d'autre salut.......Ecoute-moi, mon enfant : le bon Dieu, tu vois, ni les sept étages du ciel ni les sept étages de la terre ne peuvent le contenir. Mais le coeur de l'homme le contient. Alors, prends garde, Alexis, de ne jamais blesser le coeur de l'homme!......Lorsque tout marche de travers, quelle joie de mettre notre âme à l'épreuve pour voir si elle a de l'endurance et de la valeur... [Lire la suite]
Posté par emmila à 10:30 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
samedi 9 février 2008

CYRANO DE BERGERAC...Extrait

...N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît,Et modeste d'ailleurs, se dire : mon petitSois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,Ne pas être obligé d'en rien rendre à César,Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,Bref, dédaignant dêtre le lierre parasite,Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleulNe pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul ! .Acte 2 scène 8 EDMOND ROSTAND .
Posté par emmila à 10:22 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
samedi 9 février 2008

J'AI RETENU LA VIE

Pour que dure l'instant sous le poids des mémoiresj'ai retenu la nuitplus doucement qu'une main de femmeplus longuement sans oubliercontre des murs vivantssur un étroit chemin utile comme un arbre Pour que le don de Mort recouvre les eaux sûresJ'ai retenu la merloin des cathédrales dont elle se glorifieloin de ces araignées qui tissent encore des vagues pour attirer la plageet des rochers tordus où s'en ira la viej'ai retenu la viej'ai retenu la mer Pour que reste le cri des oiseaux de l'orageceux qui n'ont plus rien dit... [Lire la suite]
Posté par emmila à 10:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
samedi 9 février 2008

PROLOGUE

C'est déjà l'orient,où le blanc domine,où le jaune l'ocre et le rose,ont élu royale domicile,où l'arbre est unique,la folie solitaire,où l'homme repense la pensée... . NADIA TUENI .
Posté par emmila à 09:56 - - Commentaires [0] - Permalien [#]

samedi 9 février 2008

BEYROUTH

Qu'elle soit courtisane, érudite, ou dévote,péninsule de bruits, des couleurs, et de l'or,ville marchande et rose, voguant comme une flottequi cherche à l'horizon la tendresse d'un port,elle est mille fois mort, mille fois revécue.Beyrouth des cents palais, et Béryte des pierres,où l'on vient de partout ériger ses statues,qui font prier les hommes, et font crier les guerres.Ses femmes aux yeux de plages qui s'allument la nuit,et ses mendiants semblables à d'anciennes pythies.A Beyrouth chaque idée habite une maison.A... [Lire la suite]
Posté par emmila à 09:54 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
samedi 9 février 2008

BEITEDDINE

Ici pousse la fleur et la géométrie.Les mots ont une odeur de roses.Quelques secrets s'envolent où la main nue se pose,le vent dans les cyprès est un amour ancien.Beiteddine épie la valléedans la ruse de ses allées.Les murs ont pleuré de couleurs,et les plafonds voyagent comme l'eau des fontaines.Ici dorment matins et violents coups de lune;quand au bord d'une cour une forme s'affole,c'est à peine une arcade et déjà un envold'oiseaux que la lumière oublie dans les jardins. . NADIA TUENI .
Posté par emmila à 09:50 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
samedi 9 février 2008

ANJAR

L'histoire lui a coupé la tête,mais son corps de danseuse chatoie comme une fête,en ce matin de la Békaa.On dirait un vol de mouettes,échoué dans quelque acacia:ou peut-être un blanc paquebot,sur un sommeil de coquelicot.Anjar fut fille d'Omeyades,amie de caravanes et songe des nomades.Du palais du Calies à la mosquée de Dieu,l'araignée des chemins est dessin minutieux.Anjar fut ville musulmane,à l'enceinte sévère, à l'arcade rieuse;hors ses murs une barbacane,et dans ses patios une almée ingénieuse.L'histoire lui a coupé la tête,mais... [Lire la suite]
Posté par emmila à 09:46 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
samedi 9 février 2008

LES SURVIVANTS

Une oiseau sur l'occident se pose. A peine dans tes mains la nuit s'obstine, l'amour comme une odeur se couche, telle est l'aube qui me paralyse jusqu'à la taille.Si je pouvais dire je n'ai qu'un silence, si je pouvais dans la lumière sans réponse faire d'un cri un pays, alors il n'y aurait pas de fin sur l'été.D'un pas d'océan je nomme l'eau, et le ciel sera fou. La terre a reconnu mes lèvres. Moi je cherche encore ce qui dans le sommeil est peuplé de vautours. Aucun lien entre la croix et le geste. En fermant les yeux je... [Lire la suite]
Posté par emmila à 09:36 - - Commentaires [0] - Permalien [#]