lundi 25 février 2008

ETAT DE SIEGE

Ici, aux pentes des collines, face au crépuscule et au canon du temps Près des jardins aux ombres brisées, Nous faisons ce que font les prisonniers, Ce que font les chômeurs : Nous cultivons l’espoir.* * *Un pays qui s’apprête à l’aube. Nous devenons moins intelligents Car nous épions l’heure de la victoire : Pas de nuit dans notre nuit illuminée par le pilonnage. Nos ennemis veillent et nos ennemis allument pour nous la lumière Dans l’obscurité des caves.* * *Ici, nul « moi ». Ici, Adam se souvient de la poussière de son... [Lire la suite]
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dimanche 24 février 2008

LA PART D'OMBRE

La mer est en sursis de voyagele ciel est un portraitpour les amants des ruelles discrètescristalline l’écume se fait stèlele sourire convoite la colère vétusteet chasse de nos cœurs apathiquesla débauche des délires d’alcôveDru l’effroi du regardhagard au péristyle de la mémoireau petit matin des synesthésies des couleursdes sons profonds du silence en partancepour des veillées sans remordsque ne me desserve plus jamaisle simulacre de l’oubliContre la clameur de la mers’obstine ma mémoiredans la mouvance irisée d’un... [Lire la suite]
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dimanche 24 février 2008

A LA DERIVE

Tu es complice de mon amourDe mes frivoles démarchesA l’embouchure d’une riveTu n’es plus cette roseQue j’ai vu pousséeAu long de mon parcoursOù nos lettres s’entremêlaientComme les rameaux d’un olivierLa paix semble remuerLes quelques signes qui persistentAu fond d’un étang esseuléPeux - tu retourner les pagesRéactiver le verbe anesthésiéJe doute du pouvoir de la nuitDe rester l’ultime otage...De celle que j’ai connueLors d’une froide soirée d’hiverLa chaleur a quitté l’âtre de ma vieEt l’âtre perd la dernière flammeDe... [Lire la suite]
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dimanche 24 février 2008

NUEES...

À contre courant...d’air, un nuage apocryphe affublé de trois mains et d’un esprit trop vif, redessinait le ciel.Un peu plus bas...Une frêle civelle entourée d’un courant maritime et de quelques sargasses entassées, redessinait la mer :- Mais, à part quelques bleus, quelques gris, voire un blanc et des oiseaux sifflants, que peux-tu dessiner ? demanda la civelle au nuage désemporté.- La nuit, la nuit, ses lueurs et ses bruits, la nuit, ses étoiles et la lune et... quelques Dieux armés, lui dit-il amusé, et toi que dessines-tu ?-... [Lire la suite]
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dimanche 24 février 2008

DECIR, HACER

A Roman JakobsonEntre lo que veo y digo,Entre lo que digo y callo,Entre lo que callo y sueño,Entre lo que sueño y olvidoLa poesía.Se desliza entre el sí y el no:dicelo que callo,callalo que digo,sueñalo que olvido.No es un decir:es un hacer.Es un hacerque es un decir.La poesíase dice y se oye:es real.Y apenas digoes real,se disipa.¿Así es más real?Idea palpable,palabraimpalpable:la poesíava y vieneentre lo que esy lo que no es.Teje reflejosy los desteje.La poesíasiembra ojos en las páginassiembra palabras en los ojos.Los ojos... [Lire la suite]
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dimanche 24 février 2008

¿POR QUÉ TOCAS MI PECHO NUEVAMENTE?

¿Por qué tocas mi pecho nuevamente? Llegas, silenciosa, secreta, armada, tal los guerreros a una ciudad dormida; quemas mi lengua con tus labios, pulpo, y despiertas los furores, los goces, y esta angustia sin fin que enciende lo que toca y engendra en cada cosa una avidez sombría. El mundo cede y se desploma como metal al fuego. Entre mis ruinas me levanto, solo, desnudo, despojado, sobre la roca inmensa del silencio, como un solitario combatiente contra invisibles huestes. Verdad abrasadora, ¿a qué me empujas? No... [Lire la suite]
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dimanche 24 février 2008

VIENTO

Cantan las hojas,bailan las peras en el peral;gira la rosa,rosa del viento, no del rosal.Nubes y nubesflotan dormidas, algas del aire;todo el espaciogira con ellas, fuerza de nadie.Todo es espacio;vibra la vara de la amapolay una desnudavuela en el viento lomo de ola.Nada soy yo,cuerpo que flota, luz, oleaje;todo es del vientoy el viento es aire siempre de viaje. . OCTAVIO  PAZ .
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dimanche 24 février 2008

PARTIR

On part pour s'éloigner du lieu qui nous a vu naître et voir l'autre versant du matin. On part à la recherche de nos naissances improbables. Pour compléter nos alphabets. Pour charger l'adieu de promesses. Pour aller aussi loin que l'horizon, déchirant nos destins, éparpillant leurs pages avant de tomber - quelquefois - sur notre propre histoire dans d'autres livres.On part vers des destinées inconnues. Pour dire à ceux que nous avons croisés que nous reviendrons vers eux et que referons connaissance. On... [Lire la suite]
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samedi 23 février 2008

LA PETITE MER - TITI ROBIN

LA PETITE MER extrait de l'album  "Alezane " TITI  ROBIN...FLAMENCO GITAN
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samedi 23 février 2008

MER, OEUVRE, AIR

Oeuvre, vague légère et infinie, conscience divisée - et une - de tous les moments de mon être ! Ferme délicatesse d'instants permanents, qui devras supporter avec ton cristal humain - brisé et intégral comme le diamant -, les secousses et le sifflement, la vocifération et les coups, l'écho et la poussée de ce monde des hommes laids ! Rien ne saurait abattre ni écraser tes roses gigantesques et menues, oiseau prodigieux; vaste coeur contenant des coeurs innombrables, - un... [Lire la suite]
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