samedi 29 mars 2008

S'EN SORTIR

S'EN SORTIRmarcher dans les ronces hautes s'arracher à une mémoire sans maître montée du sol on avance les pas dans un réseau de nerfs comme si en se cassant on arrachait de là des bouts de soi on se débat on va plus vite on veut passer avant d'être pris bloqué par les toiles d'araignée d'une tête ANTOINE  EMAZ .
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samedi 29 mars 2008

L'EXIL

 « L’exil m’érode, tige dans la tempête de duneLes vertiges, nausées du sevrage, me renversentChiffon que le vent agiteSur les piquets des campements désertés.Le parfum de la nostalgie m’étouffeComme un enfant entraîné par le reflux des vaguesLe soleil dessèche mon cœurMes yeux sont tannés par le regard de l’étrangetéGrimace de fantômesLes soucis creusés sur mon frontDes rivières, marques de la vieRides d’une pastèque abandonnéeSur les pas de la caravaneQui relie Ghadamès à Tombouctou.Mes souvenirs sont figés dans les mirages du... [Lire la suite]
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samedi 29 mars 2008

ETOUFFEMENT D'UN POETE

…Je croise et décroise le ferFer d’une lance en pointe d’argileQuand de ma plume je vis de reversEt mes mots perdent toute lueurJe croise mes mains sur une tableL’autel de la vie ne me dit plus rienIl suffit d’un rienPour que la flamme gagne sa nuitDis, Ô toi qui me regarde… !Peux-tu lire dans mes prunellesPeux-tu pénétrer l’iris de mes penséesIl est loin mon séjour sur cette galèreJ’avale un torrent de fiel en guise de mielEt cette liqueur broie le pouvoir d’écrireJe crois qu’il est temps d’arrêterA force de souffrir, je pense... [Lire la suite]
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samedi 29 mars 2008

MURS

Murs sans musiqueNotre absence.Si l'on pouvait parlerDe nous.Sans vouloir gagner Sans se défendre Sans nier.Si l'absence n'était pasLa seule manière de nous approcher.Si tu me regardais sans préjugés.Si tu me protégeais avec de la confiance.Si je te regardais sans me défendre.Si l'on s'écoutait.Si l'on reconnaissaitQueToi en moi.Moi en toiEncore.On se moque du tempsEt même de notre distance.Si l'on était plus savantEt pitoyable.Toi avec ma vieDe semailles de lutte de Poésie.Moi avec la tienneDe cohérence de lucidité et de... [Lire la suite]
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samedi 29 mars 2008

THEATRE DE L'HORREUR

Chef-d’œuvre du théâtre de l’horreur         On le voit tous les joursDans des villes aux tours prétentieusesDe riches très riches au-delà des murailles.Décor macabre d’enfants et de petits vieux         En lambeaux, faim et soif.Chef-d’œuvre du théâtre de l’horreur             Pas de musique.Tumulte de pas déserteursQui se hâtent dans les rues des patries             Expatriées.Chef-d’œuvre... [Lire la suite]
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samedi 29 mars 2008

GRISEE

Je voudrais m’en aller au temps, au ventMe renvoyer à moi-mêmeJe suis grisée par la lumière et je vois aveugleCe monde de silence obscurEt alors je supplie comme une louve je hurleD’avoir une place dans l’agenda de Dieu. . CRISTINA CASTELLO .
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samedi 29 mars 2008

ZOE VALDES

"Querido poeta,Voy a invitarte a un sueño peregrino,viajaremos juntos a la Itaca de mi infancia–cito a Constantino Kavafis-.El periplo durará un verano o una noche,o mejor, una noche de verano.Navegaremos bajo el delirio del firmamento,escoltados por estrellas vagabundas,relámpagos, truenos y rayos,hacia Aquella Isla que tú y yo redescubriremosen libertad,como en un bolero que sólo es bolero si es cursi.Sí, imaginemos que Cuba es librey que yo te invito a pasar una noche inolvidableen un paraíso flotante en medio del... [Lire la suite]
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samedi 29 mars 2008

RÊVE CHAUD D'UNE NUIT A SEVILLE

A Alejandro Sanz"Cher poète, mon ami,Laisse-moi t’inviter à un rêve vagabond,nous voyagerons tous deux jusqu’à l’Ithaque de mon enfance- Je cite Constantin Cavafis -.Un voyage qui durera un été ou une nuit,ou plutôt : une nuit d’été.Nous irons dans le grand tohu bohu du ciel,escortés par les étoiles errantes,les éclairs, les coups de tonnerres et la foudre,vers cette Ile qu’ensemble nous redécouvrironslibres,comme en un boléro – un boléro ringard -comme tout bon boléro se doit de l’être.Oui, imaginons que Cuba est libreet que... [Lire la suite]
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samedi 29 mars 2008

SOUFFLES..Extrait

  « Quelque part au monde il doit exister surla carte un point fait pour soi, un endroit oùl'on se sent imperturbable quoi qu'iladvienne. Un lieu où il n'est pas besoin dejustification, à part celle d'être là assis et decontempler le ciel. Un coin où l'on retournela nuit dans ses rêves. Un simple arbre suffitau pied duquel on peut dire : “Ici je me sensbien”. Le père avait gardé un seul châtaignierqui me paraissait immense.Il s´y réfugiait lorsque la bruine tombait tropdrue ou pour se protéger du soleil. Sa frondaisonsi épaisse... [Lire la suite]
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