17 juin 2008
LE DERNIER PORT
A l'heure du dernier train,
sous la dernière lampe,
et comme un voyageur qui ne partirait plus :
je regarde passer les visages qui chantent,
dans un dernier refletJ'étais - tu te souviens - j'ai été
ce passant immobile,
cette ombre de demain
- sur ton seuil,
une valise à la mainAu regard étonné du tueur amoureux,
et puis recousu d'or,
mais enfin délivré
j'ai été, je serai, comme sa dernière amarre
au fond du dernier port..
ISABELLE NOUVEL
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