3 juillet 2008
COMME UN OISEAU QUI RÊVE
Il y a des fruits qui meurent
entre l’arbre et l’écorce,
des caresses qui caillent
à l’entaille du cœur.
Il y a des yeux qui brûlent
derrière leurs paupières,
des mots qui se retirent
dans l’ombre du silence.
Il y a des jours qui passent
sans retenir le temps,
des sources qui se perdent
sans trouver de rivière.
Il y a des pas perdus
qui laissent leurs empreintes
dans l’herbe des haillons,
des pétales de joie
qui finissent en linceul.
Les racines qui pleurent
ont la forme des arbres.
Je t’écris sans espoir
comme un oiseau qui rêve
déborde de son nid.
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JEAN-MARC LAFRENIERE
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