
Tu colles des timbres sur les mouettes, des baisers en très nombreuses petites moitiés. Tu cours vers la mer et tu les éparpilles, au milieu des cris en désordre, Tu cours les battements d'ailes de ta peau. Tu cours la chaleur des tuiles sous les pattes des chats qui s'aiment sur le toit. Ton corps s'élève en corniche, la lumière verse ta peau sur l'eau, cambre tes couleurs en arche nue et tu pleus sur le sable. Les deux chats ne savent plus descendre, la mémoire de leurs mouvements a oublié où l'un finit et où l'autre...
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