20 juillet 2008
L'EPOPEE DE LA GUERRE D'INDEPENDANCE
Telle une caravane venue au grand galop de l'Asie lointaine,
la tête tendue vers la mer,
ce pays est le nôtre.
Poignets ensanglantés, dents serrées, pieds nus,
et cette terre qui est un tapis en soie,
Cet enfer, ce paradis, sont les nôtres.
Que les portes des maîtres se referment pour ne plus jamais s'ouvrir,
supprimez l'esclavage de l'homme par l'homme,
cette invitation est le nôtre...
Vivre seul et libre comme un arbre,
et fraternellement comme une forêt,
cette nostalgie est la nôtre.
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NAZIM HIKMET
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