dimanche 20 juillet 2008

NICOLA SACCO

“...pour empêcher ta mère de se décourager, je vais te dire comment je m’y prenais. Emmène-la faire une longue promenade dans la campagne tranquille, cueillir des fleurs sauvages, se reposer à l’ombre des arbres, entre l’harmonie du ruisseau plein de vie et la sérénité de la mère-nature, et je suis sûr que cela fera sa joie, ainsi que la tienne certainement. Mais souviens-toi toujours, Dante, au milieu du bonheur, de ne pas le garder pour toi tout seul, mais de te pencher un peu vers les autres, près de toi et de venir en aide aux... [Lire la suite]
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dimanche 20 juillet 2008

LE MITARD...

Oui, Madame ! Il tourne, il tourne en des milliers de pas qui ne mènent nulle part. Dans un monde-béton aux arbres de barreaux fleuris de désespoir inhumain..., rétréci..., sans aucun lendemain. Sa pitance est glissée sous une grille à terre et dans un bol d'eau... pour qu'il se désaltère. Il est seul..., sans soleil et n'a même plus son ombre. Infidèle compagne, elle s'en est allée, refusant d'être esclave de ce vivant mort-né. Il tourne... il tourne et tournera toujours jusqu'au... [Lire la suite]
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dimanche 20 juillet 2008

LA MER ...Suite

" Quitter le monde connu, pour les mondes inconnus, (...) parcourir la distance permettant d’atteindre le merveilleux, voir s’abolir les frontières entre réel et imaginaire, affronter la succession des jours et des nuits, une mort symbolique sans savoir si l’on parviendra quelque part, rester enclos dans la nef étroite ballottée sur l’immensité marine comme dans l’attente d’une renaissance future, telle est l’aventure vécue par le héros, qu’un enchaînement de métamorphoses va transformer. Une nécessité impérieuse le pousse à s’en... [Lire la suite]
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dimanche 20 juillet 2008

LA MER ...Suite

" Ici même, je sais que jamais je ne m'approcherai assez du monde. Il me faut être nu et puis plonger dans la mer, encore tout parfumé des essences de la terre, laver celles-ci dans celle-là, et nouer sur ma peau l'étreinte pour laquelle soupirent lèvres à lèvres depuis si longtemps la terre et la mer"..ALBERT  CAMUS .
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dimanche 20 juillet 2008

LA MER

"On ne connaît pas la mer en se contentant de l'observer. On ne connaît pas la mer en venant de contempler un beau paysage. Pour la connaître, il faut y plonger, s'y lancer à corps perdu, oublier la mer en s'offrant à la mer, se perdre dans l'inconnu comme dans une femme aimée. Rien ne distingue l'azur et l'eau. C'est un monde que les mots ne peuvent pas décrire. On ne le voit, on ne le ressent qu'au plus profond de la mer....MAHMOUD  DARWICH .
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dimanche 20 juillet 2008

L'EPOPEE DE LA GUERRE D'INDEPENDANCE

Telle une caravane venue au grand galop de l'Asie lointaine,la tête tendue vers la mer,ce pays est le nôtre. Poignets ensanglantés, dents serrées, pieds nus,et cette terre qui est un tapis en soie,Cet enfer, ce paradis, sont les nôtres. Que les portes des maîtres se referment pour ne plus jamais s'ouvrir,supprimez l'esclavage de l'homme par l'homme,cette invitation est le nôtre... Vivre seul et libre comme un arbre,et fraternellement comme une forêt,cette nostalgie est la nôtre..NAZIM  HIKMET .
dimanche 20 juillet 2008

LA PLUS BELLE DES MERS...

La plus belle des mers est celle où l'on n'est pas encore allé. Le plus beau des enfants n'a pas encore grandi. Les plus beaux de nos jours sont ceux que nous n'avons pas encore vécus. Et les plus beaux des poèmes que je veux te dire sont ceux que je ne t'ai pas encore dits Ils nous ont eus : moi à l'intérieur des murs, toi à l'extérieur. Ce qui nous arrive n'est pas grave. Le pire: c'est de porter en soi la prison conscient ou inconscient. La plupart des hommes en sont là, des hommes... [Lire la suite]
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dimanche 20 juillet 2008

LE NOYER

Je suis tout imprégné de mer et sur ma tête écument les nuéesDans le jardin de Gulhané, voilà que je suis un noyerUn vieux noyer tout émondé, le corps couvert de cicatricesNul ne le sait, ni toi, ni même la police.Dans le jardin de Gulhané, voilà que je suis un noyerEt tout mon feuillage frémit comme au fond de l'eau le poissonEt comme des mouchoirs de soie, mes feuilles froissent leurs frissonsArrache-les, ô mon amour, pour essuyer tes pleurs.Or mes feuilles, ce sont mes mains, j'ai justement cent mille mainsDe cent mille mains je te... [Lire la suite]
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