3 septembre 2008
MA HÂTE
« qui que tu sois
mais tu n’es jamais
laide jamais fanée
pour peu que tes yeux
aient la transparence
de tes eaux fertiles
qu’ils me laissent
pénétrer dans tes terres
déambuler par tes ravins
tes collines
pour peu qu’ils disent
un limon promis
aux féconds labours
la grotte où clapotent
tes eaux
l’asile où pouvoir
s’enfouir naître
susciter l’origine
la perpétuelle naissance
toi qui n’es jamais
laide jamais flétrie
si je te croise dans la rue
inconnue et lointaine
rayonnante
maternellement proche
entends la voix qui murmure
ô mon amour
sur ton passage »
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CHARLES JULIET
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