
" Celui qu’une nécessité intérieure contraint, selon cet autre mot de Hölderlin, à ne chercher "qu’une seule chose : la plus grande, la plus belle", est condamné à n’éprouver le plus souvent que déception, amertume, désespoir. Car ce à quoi il aspire si ardemment se refuse, ou ne se livre à lui que par éclair, quand l’être se tient au plus près du rien, se voit rassemblé au plus désert et au plus jaillissant d’un profond silence. Et le pire, c’est que ce qui est quêté, impose de renoncer au savoir, à l’agir, au vouloir....
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