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EMMILA GITANA
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12 septembre 2008

SI MOHAND AIT HAMMADOUCHE

Je dis : Les sommets neigeux de Tamazgha
Torrents de sang et de lumière
J’écoute en silence un écho millénaire
Je dis : Les vastes plaines de Tamazgha

Champs de coquelicots, de menthe et de lys
Je bois l’ivresse de la pureté
Je dis : Les mers fécondes de Tamazgha
Surgissent les dauphins d’argent, s’envolent les flamants

Je songe aux rêves de ma jeunesse enfuie
Je dis : les rivières tumultueuses de Tamazgha
Coulent de mes yeux brûlés des flots de bonheur
Le temps dans ma mémoire est une cascade pétrifiée

Je dis : Les oasis parfumées de Tamazgha
Et l’espoir fluide agite mes veines
Je respire la fraîcheur et l’ombre de l’oubli
Je dis : Les cieux immuables de Tamazgha

Et les nuages obscures amènent la pluie amère
Ruissellent mes larmes, tombent mes pleurs
Je dis : Les femmes éternelles de Tamazgha
Forêts riches aux agréables senteurs

Gerbes de paroles fécondes, écrins de l’éternité
Je dis : Les hommes de Tamazgha
Longs et sinueux chemins de l’exil
Tisons ardents habitués à souffrir

Je dis : Les enfants de Tamazgha
L’espoir renaît, arrive le printemps
Hirondelles de l’avenir, promesse de bonheur
Tamazgha ! Ma mère si tendre, je soupire

Ô précieux espace d’amour et de paix !
S’élève de mon coeur blessé un chant de liberté
Tamazgha ! Tamazgha ! Noble Ancêtre vénéré !
Temple sacré d’où jaillit la vie

J’entends une plainte dans l’obscurité
Tamazgha ! Amour splendide et éternel
Dans mon ciel s’élancent des aigles par nuées
Mes ailes se déploient dans ton immensité !
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SI MOHAND AIT  HAMMADOUCHE

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printempsberbrexp8bx7

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