
Femmes de mon pays,une même lumière durcit vos corps,une même ombre le repose;doucement élégiaques en vos métamorphoses.Une même souffrance gerce vos lèvres,et vos yeux sont sertis par un unique orfèvre.Vous,qui rassurez la montagne,qui faites croire à l'homme qu'il est homme,à la cendre qu'elle est fertile,au paysage qu'il est immuable.Femmes de mon pays,vous, qui dans le chaos retrouvez le durable.
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Dans nos montagnes il y a des hommes,ce sont des amis de la nuit;leurs yeux brillent du noir des...
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