15 octobre 2008
AFFÛTS
tant à creuser
à comprendre
tant à souffrir
pour abraser le moi
la torture de ces années
et plus-avant dans la nuit
puis l’aube
l’un dans sa lumière
si peu à dire
de ce rien
d’où irradie le sens
tant à vivre
à donner
.
.
.
CHARLES JULIET
.
.
.
.
"Au cœur de la nuit. Cette ardente sereine lumière de l'insomnie, cette effervescente intimité de soi avec soi, et tant de choses inconnues qui vagissent, et tout qu'on ne sait jamais formuler, soudain là, vibrant, gorgé, précis, sur le point de se dire.
mais les mots, les mots qui déjà montaient, se pressaient, animaient la voix, les mots retombent, s'éteignent.
Cet instant rayonnant et sitôt perdu.
Ce silence qui meurtrit."
Commentaires