Pour mon sentier vêtu de vagues et de montagnes
pour mon visage débordant d'échos
j'ai éteint dans le ciel des milliers de cierges blancs
J'ai dit à mes dents, à mes ongles bleuis :
fléchissez avec moi
capitulez à la vague et à son mugissement.
Je leur ai dit de rompre les amarres
qui me retiennent au dernier rivage
Je ne connais pas de limites
pas de rivage dernier.
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ADONIS
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Ile