vendredi 24 octobre 2008

LE LOUP

(”Le” loup - on dit toujours “le”, comme s’il n’y en avait qu’un… Je l’ai vu deux fois récemment, près du hameau de Tincave. J’ai reformaté, pour l’occasion, un petit texte que j’avais composé il y a une dizaine d’années, dans le Mercantour, quand l’animal n’avait pas encore reconquis les Alpes entières - et, désormais, son bon vieux Gévaudan !) Comme l’éléphant d’Alexandre Vialatte, le loup est irréfutable. C’est un animal prouvé, au contraire de la Licorne ou du Vampire. Il est vif, rusé, coruscant, hirsute. Il vous considère de... [Lire la suite]
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vendredi 24 octobre 2008

LETTRE A L'ELEPHANT

Lettre à l'éléphant, le Figaro Littéraire, mars 1968, Romain Gary (alias Marcel Ajar).Monsieur et cher éléphant, .Vous vous demanderez sans doute en lisant cette lettre ce qui a pu inciter à l'écrire un spécimen zoologique si profondément soucieux de l'avenir de sa propre espèce. L'instinct de conservation, tel est, bien sûr ce motif. Depuis fort longtemps déjà, j'ai le sentiment que nos destins sont liés. En ces jours périlleux "d'équilibre par la terreur", de massacres et de calculs savants sur le nombre d'humains qui... [Lire la suite]
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vendredi 24 octobre 2008

LA ROSE

Prends une rose, étale-la en oreiller Après un temps La comédie te fondra dan la boue, dans l'argile La bombe t'annexera à son royaume Après un temps Prends une rose, nomme-la chant Et chante pour les mondes . ADONIS .
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vendredi 24 octobre 2008

DIALOGUE

Ne dis pas que mon amour était bague ou bracelet Il était encerclement Il était les Indomptables En quête de leur mort Voguant vers leur mort Ne dis pas que mon amour était lune Il était étincelle. . ADONIS . Oeuvre de Maria  Amaral
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vendredi 24 octobre 2008

JE NE CONNAIS PAS DE LIMITES

Pour mon sentier vêtu de vagues et de montagnes pour mon visage débordant d'échos j'ai éteint dans le ciel des milliers de cierges blancs J'ai dit à mes dents, à mes ongles bleuis : fléchissez avec moi capitulez à la vague et à son mugissement. Je leur ai dit de rompre les amarres qui me retiennent au dernier rivage Je ne connais pas de limites pas de rivage dernier. . ADONIS .
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