samedi 1 novembre 2008

MANU CHAO

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samedi 1 novembre 2008

LE GARDEUR DE TROUPEAUX...Extrait

"Plutôt le vol de l'oiseau qui passe sans laisser de traceQue le passage de l'animal dont le sol garde le souvenir.L'oiseau passe et disparaît, ainsi doit-il en être.Là où il n'est plus, et donc ne sert à rien, l'animalMontre qu'il a été, ce qui ne sert à rien. Le souvenir est une trahison envers la NatureParce que la Nature d'hier n'est pas la Nature.Ce qui fut n'est plus rien, et se souvenir est ne pas voir.Passe, oiseau, passe, et enseigne-moi à passer !". FERNANDO  PESSOA .
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samedi 1 novembre 2008

ODE A LA SOLITUDE

"Ah solitude, ma vieille, ma seule compagne,salut. Ecoute-moi maintenant quel’amourcomme par noire magie de la main gaucheest tombé de son ciel, chaque fois plus radieux, pareil à une pluied’oiseaux brûlés, battu jusqu’au brisement, et tous ses osà la fin furent brisés,pour une déesse adverse et jaune. Et toi, ô mon âme, prends en compte, médite le nombre de foisque nous avons péché en vain contre personneet une fois de plus nous fûmes ici jugés,une fois de plus, ô dieu, sur le bancde l’infidélité et de l’irrévérenceAinsi donc,... [Lire la suite]
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samedi 1 novembre 2008

LA DEMEURE

"Le feu comme une parolela mer comme un souvenirVague sur vague à reboursA l'écume enchevêtréeQuelques mots incandescentsUn labour d'algue et de selOù germent les coquillagesUne muraille de ventSable espace chair et sangBâtis de ciel et de briquesUn corps comme un paysageJe n'ai pas d'autre demeure". JEANNE  BESSIERE .
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samedi 1 novembre 2008

BLANC SUR BLANC...Extrait

Il n'y a pas d'autre manière d'approcherde ta bouche : tant de soleils et de mersbrûlent pour que tu ne sois pas de neige :corps ancré dans l'été : les oiseaux de mercouronnent ton visagede leur vol : musique inachevéeque les doigts délivrent :lumière répandue sur le dos et les hanches,encore plus douce au creux des reins :pour te porter à ma bouche, tant de mersont brûlé, tant de navires. . . . . . EUGENIO DE ANDRADE . . . . .
samedi 1 novembre 2008

A L'ENFANT QUI DANSE DANS LE VENT...

"Danse là sur le rivageCar pourquoi te soucierais-tuDu vent ou de l'eau qui gronde?Et après secoue tes cheveuxQu'ont trempés les gouttes amères. Tu es jeune, tu ne sais pasQue l'imbécile triomphe,Ni qu'on perd l'amour aussitôt Qu'on l'a gagné, ni qu'est mort Celui qui œuvrait le mieux, mais laissa Défaite toute la gerbe.Ah, pourquoi aurais-tu la crainteDe l'horreur que clame le vent ?" . WIILIAM  BUTLER YEATS .
samedi 1 novembre 2008

CAPITAINE DES MYRTILLES...Extrait

"et moi aussij'ai été huissier des chantsappariteur des couleursberger d'enfantset instituteur des caprins et ovinsj'ai été ingénieur des bétons et bitumesmanœuvre des dossiers et paperassesj'ai eu une chaire associée de docteur du cœuret de pharmaciens des âmesmais c'est toujours jardinier de fourmis et scarabéesbrocanteur des mûres et chanterellestroisième classe des eaux et forêtsque j'ai été parfaitement à l'aisecomme le gardon dans son élémentcar il n'y a pas un paysage pas une vie végétalepas une plante au mondedont je ne... [Lire la suite]
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