mercredi 12 novembre 2008

COMMUNE PRESENCE...Extrait

"…Comment pourrais-je vous jamais vous oublier puisque je n'ai pas à me souvenir de vous : vous êtes le présent qui s'accumule. Nous nous unirons sans avoir à nous aborder, à nous prévoir comme deux pavots font en amour une anémone géante.Je n'entrerai pas dans votre cœur pour limiter sa mémoire. Je ne retiendrai pas votre bouche pour l'empêcher de s'entrouvrir sur le bleu de l'air et la soif de partir. Je veux être pour vous la liberté et le vent de la vie qui passe le seuil de toujours avant que la nuit ne devienne... [Lire la suite]
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mercredi 12 novembre 2008

QUATORZIEME POESIE VERTICALE...Extrait

De cette mi-lumièreou mi-ombrevers où pouvons-nous aller ?Vers plus de lumière,l'harmonie nous étouffe.Vers plus d'ombre,nos pas s'égarentEt icinous ne pouvons pas rester.Il n'y a pas d'autre mi-lumièreou mi-ombre.D'ici, nous ne pouvons aller nulle part.A moins que nous trouvions un espaceoù lumière et ombre soient la même chose. . ROBERTO  JUARROZ .
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mercredi 12 novembre 2008

LA VIE ERRANTE

"Il rêve maintenant d'un mot qui dirait à la fois, qui dirait indistinctement, le moucheron et la feuille tourbillonnante, et aussi l'eau de la source et le mouvement de la tête d'un petit merle qui vient de se poser près de lui sur une branche. D'un autre mot qui cette fois désignerait le lichen quand il pousse à mi-hauteur là-bas entre base et sommet du monde, et les jeux de l'écume sur la vague qui a gonflé et déjà retombe, et toutes les étoiles des nuits d'été : oui, tout cela, ainsi réduit à la seule idée que l'on pressent bien,... [Lire la suite]
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mercredi 12 novembre 2008

SELENE MUNOZ

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mercredi 12 novembre 2008

L'AMITIE

"Avec l'eau pure des instants volés. L'eau forte des secrets, l'eau calme et simple des jours sans importance. Avec rien à donner mais tout le temps perdu, le courage des heures et les rêves blessés. Pour inventer quelqu'un de l'autre côté du silence ; pour l'ombre d'un sourire et la fraîcheur d'un long feuillage, cet arbre de douceur au coeur du monde." . PHILIPPE  DELERM .
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mercredi 12 novembre 2008

DOUZE LANTERNES POUR GRENADE

"Une seule maison pour le ciel et la terre.Ici entre Méditerranée et Sierra Nevada,La montagne met sa main dans la main des vagues,La mer escalade les fenêtres des arbres.C'est la Porte de GomérezJe vois des spectres de poètes qui montent vers l'Alhambra :Hugo, Gongora, Jimenez, Rilke, Lorca,Et j'entends Armando Palacio Valdès :"Comme j'aurais voulu naître au Siècle d'or de Grenade !"Etroit est l'espace pour le parfum de cette histoire,Etroite est l'histoire pour la saveur de cette terre.Monte, ô poète, aux tours de... [Lire la suite]
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mercredi 12 novembre 2008

LE LIVRE DU PARTAGE...Extrait

"Si tu savais combien vulnérables sont nos demeures, combien tu l'es toi-même, tu en tremblerais.Faiblesse où la force s'apprécie au nombre de ses exploits. Résistance de toute faiblesse. Capitulation de toute force.L'homme est aussi exposé que le livre. L'un par la médiation du corps et de l'esprit ; l'autre, par le truchement des mots qui le minent." .   EDMOND  JABES .  
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