
Je veux te parler de la mort, qui est une tentation, si on entend par la mort, non pas la dissolution de la chair, de l'être mais la conscience interdite ou absente, j'ai envie, ainsi, parfois, de me situer, d'être, en dehors de ma conscience car au loin s'amassent les décombres des remords, deséchecs et des doutes, entremêlés, et quand survient la déferlante, qui est irrémédiable, je cesse d'être, je ne suis plus qu'un animal prostré dans la fange, englué dans la mémoire de l'obscur et du sang et je veux, mon ange, je réclame,...
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