samedi 29 novembre 2008

LE CHANT DES COQUILLAGES

J’apprendrai ton visage sur le bout de mes doigts et dans les profondeurs fugitives des astres j'emporterai si vite ce joyau d'espérance que le jour interdit sans un mot de lumière n’osera plus lever son regard vers le ciel...J'apprendrai ton amour dans la soie du baiser et comme le fleuve se mêle à l'océan sans borne nous plongerons nos coeurs dans la sève du monde... ... Et j'apprendrai ton corps dans l’étreinte du sang où les voix de la chair à l'aube des... [Lire la suite]
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samedi 29 novembre 2008

J'AVOUE QUE J'AI VECU...Extrait

...Sous les volcans, auprès des glaciers, entre les grands lacs, le parfum, le silence, l'enchevêtrement de la forêt chilienne... Les pieds s'enfoncent dans le feuillage mort, une branche fragile a crépité, les raulis géants dressent leur stature hérissée, un oiseau de la sylve froide passe, bat des ailes, s'arrête dans les branchages noirs. Et puis, de sa cachette, sa voix s'élève comme un hautbois... Mon nez reçoit et transmet à mon âme l'odeur sauvage du laurier, l'essence indéfinissable du boldo ...Le cyprès des Guaïtecas me barre... [Lire la suite]
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samedi 29 novembre 2008

¡CUÍDATE, ESPAÑA...!

¡Cuídate, España, de tu propia España!¡Cuídate de la hoz sin el martillo,cuídate del martillo sin la hoz!¡Cuídate de la víctima a pesar suyo,del verdugo a pesar suyoy del indiferente a pesar suyo!¡Cuídate del que, antes de que cante el gallo,negárate tres veces,y del que te negó, después, tres veces!¡Cuídate de las calaveras sin las tibias,y de las tibias sin las calaveras!¡Cuídate de los nuevos poderosos!¡Cuídate del que come tus cadáveres,del que devora muertos a tus vivos!¡Cuídate del leal ciento por ciento!¡Cuídate del... [Lire la suite]
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samedi 29 novembre 2008

ABSOLUTA

Color de ropa antigua. Un julio a sombra,y un agosto recién segado. Y unamano de agua que injertó en el pinoresinoso de un tedio malas frutas.Ahora que has anclado, oscura ropa,tornas rociada de un suntuoso olora tiempo, a abreviación... Y he cantadoel proclive festín que se volcó.Mas ¿no puedes, Señor, contra la muerte,contra el límite, contra lo que acaba?¡Ay, la llaga en color de ropa antigua,cómo se entreabre y huele a miel quemada!¡Oh unidad excelsa! ¡Oh lo que es uno por todos!¡Amor contra el espacio y contra el tiempo!Un latido... [Lire la suite]
Posté par emmila à 14:25 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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