22 janvier 2009
COPLAS
Soudain,la rue s'est colorée
de ton absence et j'ai vu
ton corps avancer
ton corps secret avancer
aussi léger, aussi vrai
que le rêve de l'étoile
dans la lumière égarée des immeubles.
...........
Dans l'indifférence des regards
dans les cris et les pleurs
trop lointains, dans l'inadvertance
des matins, ton message
m'est parvenu, comme si la mort
n'était qu'un retard
une simple erreur de nos corps
ta voix perdue a murmuré
à mon oreille le secret
le terrible secret de la délivrance.
.........
Mon coeur t'a donné plus
que tu ne demandais
le vin et la coupe
mais tu n'as rien vu
et ton coeur m'a pris plus
que je ne possédais
l'eau et la soif
mais je n'ai rien vu.
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ALAIN SUIED
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HENRI MATISSE
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