vendredi 27 février 2009

ROSTRO DE MUJER

Vivo en el rostro de una mujer que habita en una ola a la que la marea empuja hacia una playa cuyo puerto se pierde en sus conchas. Vivo en el rostro de una mujer que me hace morir, que quiere ser faro apagado en mi sangre que navega a los confines del delirio. . ADONISDe "El teatro y los espejos" 1988 Versión de María Luisa Prieto .  
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vendredi 27 février 2009

LAS ESTRELLAS

Camino,y en pos mío caminan las estrellas.Camino a su mañana.Y el secreto,la muerte,lo que nacey el oscuro cansancioasesinan mis pasosy reavivan mi sangre.Yo soy aquélcuyo camino aún no ha comenzado;el que no tiene estrella.Camino hacia mí mismo,al mañana que llega.Camino,y en pos mío caminan las estrellas. . ADONIS De "Canciones de Mihyar el de Damasco" 1961Versión de Pedro Martínez Montávez .
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mercredi 25 février 2009

LES CORPS CONTINUS

Nous ne mettrons pas de point à notre phrase Les mots d’amour sont sans fin L’étreinte est sans temps Juste des roulis de murmures, chute de soupirs et autres preuves d’éternité Des mots comme des billets doux offerts au vent Nous déposerons des virgules sur la page à raconter l’amour Il faut effeuiller du songe les métaphores Enumérer les couleurs des villes Soulever le ciel pour voir d’un peu plus près, la peau d’après Nous ne mettrons pas de point à notre phrase Nous durerons comme durent les oeuvres Nous durerons jusqu’au sans... [Lire la suite]
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mercredi 25 février 2009

POESIE ET ENGAGEMENT

« Au moment où le maître, le colonisateur proclament "il n'y a jamais eu de peuple ici", le peuple qui manque est un devenir, il s'invente, dans les bidonvilles et les camps, ou bien dans les ghettos, dans de nouvelles conditions de lutte auxquelles un art nécessairement politique doit contribuer. » Gilles Deleuze . L’amour inconditionnel nous élève bien au-delà de nos égoïsmes particuliers en éclairant ces territoires sublimes du rêve sans lesquels nos si fragiles existences dépériraient dans les ornières obscures d’un utilitarisme... [Lire la suite]
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mercredi 25 février 2009

NOUS Y SOMMES....

Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance. Nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine. Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos... [Lire la suite]
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mercredi 25 février 2009

L'EVANGILE DU GITAN...Extrait

C'était ma dernière feuille de papier. Je savais qu'elle avait peur que je n'écrive pas sur la douceur de sa peau blanche, mais j'étais sans inspiration. Je le lui dis et elle me répondit : «Ça ne fait rien, emporte- moi quand même, glisse-moi dans l'enveloppe avec les autres pages écrites, même si tu n'écris pas de poème. Ne me laisse pas ici. Que deviendrais-je sur ce bureau d'accueil ? Une feuille où l'on écrira des chiffres et des combinaisons informatiques. Autant j'aime les mots autant je suis terrifiée par les chiffres.» ... [Lire la suite]
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mardi 24 février 2009

HABIB KOÏTE " Batoumambé "

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mardi 24 février 2009

LA CARESSE DANSEE

(...) Parce que le geste du peintre est caresse. Forcément. On ne peint pas comme on se bat. On ne peint pas comme on se meurt. C’est un frôlement. Un glissement de peau sur les surfaces du monde. Matière contre matière. Cuir contre cuir. La main effleure le sol des pas. Progresse dans les cendres du jour pour ranimer le foyer d’enfance : cette braise encore chaude sous les rameaux. Mirage. C’est un cri confondu en murmure. Une étreinte enlacée dans un dernier soupir. Couleur : souffle éteint du peintre qui donne à sa main, le désir... [Lire la suite]
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mardi 24 février 2009

UNE FEMME

« Tu sais qu’un homme meurt s’il perd le toucher. C’est le seul sens irremplaçable : le toucher. LES MAINS NE MENTENT JAMAIS. Observe-les sans cesse et tu sauras ce que les êtres pensent réellement. » . ANNE DELBEE . Etude de mains Léonard de Vinci
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mardi 24 février 2009

L'INTRAITABLE BEAUTE DU MONDE

La puissance vit dans l’éclat du lien, dans ce qui lie, rallie, relie, relaye ces possibles, individus et mondes…//… Puissance est Relation. C’est dire que toute-puissance se trouve du côté de la vie, des plénitudes de la beauté. C’est dire aussi que toute beauté est Relation. . " C’est d’abord par la poésie que les humains disent ce qu’ils endurent, et c’est aussi par elle que la voix des mondes perdure. Il se dépose dans les réserves du temps, au fond de leurs mystères, des fragments oubliés de la parole des grands... [Lire la suite]
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