
Cette nuit-là, je ne le vis pas se mettre en route. Il s’était évadé sans bruit. Quand je réussis à le rejoindre, il marchait, décidé, d’un pas rapide. Il me dit seulement :― Ah ! Tu es là ...Et il me prit par la main. Mais il se tourmenta encore :― Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J’aurai l’air d’être mort, mais ce ne sera pas vrai ...Moi, je me taisais.― Tu comprends. C’est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C’est trop lourd.Moi, je me taisais.― Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée. Ce n’est pas triste...
[Lire la suite]