étonnée de te trouver toujours cousu au revers du videj' ai cherché dans ma mémoirede quelle douceur naît l'amourdouceur je l'ai connue une foiset la plénitudeavec toi qui sortais de l'enfancearmé de ton regard et tes mainsson vecteur à présent est la voixau lieu de tant d'absenceil a suffi que tu me parles, avec des mots qui voulaient dire, pour que renaisse un vieil amourmais il n'est pas de vieil amourmon royaume est la beauté que tu délivresles traits de lumière que tu tendssans souffle au bord du vide
.
MARTINE BRODA