jeudi 4 juin 2009

LES JASMINS

Ah ! ces jasmins ! ces blancs jasmins ! Je crois encore me souvenir du premier jour où j'emplis mes bras de ces jasmins blancs ! J'ai aimé la lumière du soleil, le ciel et la terre verte. J'ai entendu le murmure argentin de la rivière dans l'obscurité de minuit. L'automne et les couchers de soleil sont venus à ma rencontre au tournant d'un chemin, dans la solitude, comme une fiancée qui lève son voile pour accueillir son bien-aimé. Cependant, ma mémoire reste parfumée de ces premiers jasmins blancs que j'ai tenus dans mes mains... [Lire la suite]

jeudi 4 juin 2009

PLAINTE DU DESERT DE SOIF

Sable du désert   Je suis : désert de soif.   Oasis est ta bouche   Où je reste sans boire.            Bouche : oasis ouvert   A tous les sables du désert.       Point d’eau au cœur   D’un monde brûlant,   Ton corps, ton corps   Qui jamais n’est à nous deux.               Corps : puits fermé,   A ce point calciné par la soif et le soleil. . . .   MIGUEL... [Lire la suite]
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mercredi 3 juin 2009

PAR SON AMOUR, JE VIS

 Par son amour, je vis. Je sais qu’il ne s’est pas perdu Corps et biens dans l’oubli. Je sais Qu’il m’impose une autre vie.     Pas une éternité peut-être   Mais une clairière dans le plein jour, Mais un destin à fleur d’étoile, Mais de la rosée sous les pierres.     Ce n’est que croyance que tout ça, Juste un oracle à la bouche humaine… Connaissez ma passion : Je n’ai jamais autant aimé une femme. . . .   . ANDRE  VELTER   .   .   .     ... [Lire la suite]
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mercredi 3 juin 2009

AU PLUS HAUT

Tu me parles de si près que j’entends ce que je veux pas entendre, tu ris à me blesser, tu danses plus loin que l’aube, tu joues éperdument et m’enlaces aux épaules soufflant à mon oreille : Amours, tu dois vivre plus haut… .   . .     ANDRE  VELTER . . .
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mercredi 3 juin 2009

CHARLES JULIET

« Et travailler sur soi. S'affranchir de tout ce qui enferme, sépare, asservit. Faire rendre gorge jour après jour à cet être dur et mauvais qui réside en chacun. Cet être sans bonté qui naît de notre égocentrisme,et plus encore sans doute de la peur, de nos peurs, lesquelles nourrissent cet aveugle besoin de sécurité, de puissance et de domination, d'où résultent tant de ravages. Travailler sur soi. Éliminer la peur, les peurs. Pour découvrir que l'autre est un autre toi-même. Que tu n'as ni à le dominer ni à l'exploiter. Que nous... [Lire la suite]
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mercredi 3 juin 2009

COMME UNE BLESSURE...

« si j'écris c'est pour que ma voix vous parviennevoix de chaux et sang voix d'ailes et de fureursgoutte de soleil ou d'ombre dans laquelle palpitent nos sentiments si j'écris c'est pour que ma voix vous arracheau grabat des solitaires, aux cauchemars des mursaux durs travaux des mains nageant dans la lumière jaune du désespoir si j'écris c'est pour que ma voix où roulent souvent des torrents de blessuress'enracine dans vos paumes vivantes, couvre les poitrines d'une fraîcheur de jardinbalaie dans les villes les fantômes sans... [Lire la suite]
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mercredi 3 juin 2009

POIVRE BLEU...Extrait

La terre fait jonquille. Le jour se lève chaque jour sans aide. Des herbes repoussent les décombres. La flamme s’éveille dans les bougies. La constance des abeilles invente les fleurs. La confiance des oiseaux picore les fruits. Les mots égrènent des phrases. Écrire lève sa couverture. Dessous foisonne. Bat. Tant de véhémence. Je parle de joies. Ces choses minuscules. Au parcours de papier, l’écriture descend, monte sa ligne. Un poivre au bout. Bleu. Parfois les mots réparent, comme les flammes des bougies sur le tranchant du noir.... [Lire la suite]
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mardi 2 juin 2009

TANT

                                               Tant je l’ai regardée caressée merveilléeEt tant j’ai dit son nom à voix haute et silenceLe chuchotant au vent le confiant au sommeilTant ma pensée sur elle s’est posée reposéeMouette sur la voile au grand large de la merQue même si la route où nous marchons... [Lire la suite]
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mardi 2 juin 2009

LE GARDEUR DE TROUPEAUX...Extrait

Quand je mourrai fiston, Que ce soit moi, l’enfant, le plus petit. Et toi, prends-moi dans tes bras Et emmène-moi au-dedans de chez toi. Déshabille mon être humain et fatigué Et couche-moi dans ton lit. Et raconte-moi des histoires, au cas où je me réveillerais, Pour que je puisse me rendormir. Et donne-moi des rêves à toi que j’en joue Jusqu’à ce qu’en naisse certain jour Dont toi seul sais bien ce qu’il en est. .            FERNANDO ... [Lire la suite]
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mardi 2 juin 2009

LORCA...

  J’ai sur le cœur   L’écume de multiples eaux Des fleurs de multiples pays   Et des solitudes rêvées.   Assèche la mer, assèche les fontaines.   Vois et brise toutes les branches !   Et si mon cœur le veut   Un autre monde en naîtra.   Car celui qui sut tant aimer   Soulèverait des montagnes       .     FEDERICO  GARCIA  LORCA   .                     ... [Lire la suite]
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