26 juillet 2009
LOF
Mon Dieu ne ferme pas
L’océan sur mes pas.
Toi qui m’as pris vivant
sur la grève et bagué
pour être des tiens,
Ne brise pas le songe
allaitant ma voix.
Ma mémoire à ton nom
se réveille blessure
Et la nuit peut bercer
Mon ombre de gisant !
Ce sont toujours nos cris perdus entre les murs,
Hôpital ou prison, ce sont nos cris d’humains
disloqués, battus, fous, nos humbles cris d’enfant
qui maintiennent les clous étoilés sur ta croix.
Combien d’éternités pour trouver ta mesure
Et combien de douleurs pour n’être plus que toi.
Sauve-nous il est temps.
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YANN QUEFFELEC
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