
Tu marcherasjusqu'au bout de la page.Entre tes orteilsquelques mots oubliésressurgirontpâles, à peine mouillés.Après avoir franchides oasis, des oseraies,l'herbe et le sablete donnerontle chiffre de l'eau.Calligraphie mouvanteaux lettres caduques,signes laminéspar le sel et ta sueur.Baigne ton visagedans ce boueux limonpour ôter, à jamais,l'aridité de ton regard.Ne crainsni l'incandescence,ni la violence du verbe.
Femme,
plus belle que le désir,
tu t'agenouilleras
et écouteras se dévêtir
les paroles les plus...
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