Tu étais comme le jeune
figuier des précipices.
Et quand je passais
tu chantais dans la montagne.
Comme le jeune figuier,
resplendissant et aveugle.
Comme le figuier tu es.
Comme le vieux figuier.
Et je passe, et me saluent
silence et feuilles sèches.
Tu es comme le figuier
que la foudre vieillira.
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MIGUEL HERNANDEZ
Traduit par Iris Van de Casteele
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Merci à Iris pour sa participation amicale et efficace!
Merci pour cet extrait d'un poème merveillieux.
Iris