jeudi 27 août 2009

EL HOMBRE ACECHA...Extrait

Se ha retirado el campoal ver abalanzarsecrispadamente al hombre.¡Qué abismo entre el olivoy el hombre se descubre!El animal que canta:el animal que puedellorar y echar raíces,rememoró sus garras.Garras que revestíade suavidad y flores,pero que, al fin, desnudaen toda su crueldad.Crepitan en mis manos.Aparta de ellas, hijo.Estoy dispuesto a hundirlas,dispuesto a proyectarlassobre tu carne leve.He regresado al tigre.Aparta o te destrozo.Hoy el amor es muerte,y el hombre acecha al hombre. . . . MIGUEL  HERNANDEZ . . .
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jeudi 27 août 2009

XAVIER GRALL

Le pire des crimes, c'est le surplace, ne pas avancer, rester là comme ça, collé aux chaises et aux villes comme une chose stagnante, une glaire de vieux. Moi, je marche, je nomadis, j'erre, je vais. Toute marche est une marche spirituelle. . XAVIER  GRALL .
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jeudi 27 août 2009

L'EAU FROIDE GARDEE...Extrait

Il faut dormir ma tête il faut t'accoutumerAux branches de la nuit serrées sur ton destinJusqu'à l'anxiété de finir dans la merAllumée de grands voiliers sauvages Il faut dormir et désancrer le coeurLui en habit de mer et toi profondeAvec tes escaliers joyeux encoreDes instruments de la sanglante fête Il faut dormir et que tes escaliersVersent leur cargaison dans l'eau nocturneEt retourner avec le coeur dans le seinDe toute fête sans voiliers ni instruments . . . SALAH  STETIE . . . Oeuvre Tadeusz  Gazda  
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jeudi 27 août 2009

LES PASSEURS DE CREPUSCULE...Extrait

Depuis trente six ans je veille / sur le sillage des combattants / qui ont pavé les champs de bataille / balisés par la pierre / du non-retour / j''ai pris la plume comme un fusil / et l'encre comme le tartre de la mort / Ainsi ai-je épuisé le vent / et toutes les passerelles de la métaphore / j'ai décortiqué la graine des mots / j'en ai écorcé le son pour qu'ils deviennent galets / munitions de paradoxes / dépouillés du tanin des sens / butoirs / sur lesquels je trébuche / et s'érnousse ma vue / Est-ce dans la lie de mon esprit / que... [Lire la suite]
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