16 octobre 2009
GUY GOFFETTE...Extrait
D'avoir tellement couru dans le blé,
pour rien, peut-être: le plaisir du vent
sur la peau et le sang plus léger
que l'incendie des roses...
D'avoir chanté loin des villages quand nul
ne pouvait entendre que l'herbe ou le saule,
toujours penché sur quelle invisible blessure...
D'avoir frissonné un instant dans le bleu,
comme les oiseaux, et pris comme eux
notre part d'éphémère, peut-être,
sans rien savoir, aurons-nous assemblé
le peu qui manquant à nos vies,
pour affranchir le souffle et débarquer la terre
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GUY GOFFETTE
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