
D'avoir tellement couru dans le blé,pour rien, peut-être: le plaisir du ventsur la peau et le sang plus légerque l'incendie des roses...D'avoir chanté loin des villages quand nulne pouvait entendre que l'herbe ou le saule,toujours penché sur quelle invisible blessure...D'avoir frissonné un instant dans le bleu,comme les oiseaux, et pris comme euxnotre part d'éphémère, peut-être,sans rien savoir, aurons-nous assembléle peu qui manquant à nos vies,pour affranchir le souffle et débarquer la terre
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GUY GOFFETTE
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