
«J'appartiens à un pays que j'ai quitté. Tu ne peux empêcher qu'à cette heure, si épanouie au soleil, sous la chevelure embaumée des forêts, l'herbe profonde noie le pied des arbres d'un vert délicieux et apaisant, dont mon âme a soif. tu le chercherais en vain, tu ne verrais qu'une campagne un peu triste qu'assombrissent les forêts, un village paisible et pauvre, une vallée humide, la montagne bleuâtre qui ne nourrit pas même les chèvres».
Viens, toi qui l'ignore, viens que je te dise tout bas le parfum des bois de mon pays,...
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