
La mort paraît à tous les visages,somptueuse poussière,lèpre sans recours,rides sur l’écorce, l’eau,la peaucomme signes d’une lettre perdueenvoyée d’une ville sans nom.
Qu’est-ce donc qui m’arrêterait ici ?Je suis en voyage :
Destination l’infini !
L’exil n’est pas ailleurs,seulement ici !
Personne de mon passéaux arbres ne s’est arrêté,pas plus aux langes des montagnes,aux ruisseaux,car tout est en marche,rien ne saurait retenir cette viequi, en moi, en appelle à...
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