Adieu – dit la douleur d’une voix déchaussée

Fatiguée de souffrir, elle boit ses pleurs

Ensevelit ses souvenirs parmi les herbes

Et, soudaine résurrection, elle n’a pas de face

N’est qu’une toile qui guette l’huile.

L’amour solfie son corps inexploré

Et les magnolias de sa peau sont chardonnerets.

La douleur amoureuse est invincible,

Ce n’est plus tourment mais mélodie

L’amour rebaptise le monde.

.

CRISTINA CASTELLO

Buenos Aires, le 20 mars 2007.

.

delamonica_7

Oeuvre Didier Delamonica