24 février 2010
SI LA MORT SE PENDAIT A MON COU
Si la mort, ne serait-ce qu’une fois, se pendait à mon cou
si d’aventure je sortais du petit rien de ma conscience
du plein de riens de ma grosse tête avec ses chats et ses poèmes
avec ses éclats d’amours et ses trop pleins de rires
Si d’aventure je n’étais plus rien
ou rien d’autre qu’une gravure de cendres qui affronte l’horizon
rien n’empêcherait Bagheera ma vieille panthère, de courir de vieux rêves
rien ne m'empêcherait de dire encore merci
à Kipling, Hugo et Neruda d’avoir ouvert ma route
rien ne m’empêcherait de dire merci
merci la vie la mort, d’avoir attendu que je sache l’amour.
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JEAN-MICHEL SANANES
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Oeuvre Didier Delamonica
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