vendredi 30 avril 2010

SOUS MA CASQUETTE AMARANTE...Extrait

(...)Ainsi, à Céreste en 1943, alors que je sortais d'une cache  dans le vieux village, une jeune bohémienne gravissait les marches de l'escalier de la ruelle, à ma soudaine frayeur, puisque le costume merveilleux qu'elle portait signifiait un grand danger pour elle, les tsiganes et les romanichels étant systématiquement exterminés par les allemands.   Elle était flambant neuve, dans des tons de vert et rose avec un voile gris pâle à liséré safran. A un mètre de moi elle leva les yeux. Je ressentis cette fulgurance qu'on a... [Lire la suite]
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jeudi 29 avril 2010

UNE ÂME A LA MER

"... Depuis toujours coïncident hors du temps ma naissance et ma mort ..." Michel CAMUS "La nuit au soleil" .   . Je traverse si vite les mailles du sort ou de l'infortune sans parvenir à m'échapper de l'épervier qui me recouvre et m'entraîne vers le fond. Je tourne en rond, prisonnier du même banc que le flot nourricier vient de perdre . C'est en levant les paupières que j'aperçois le ciel bleu dansant entre les faisceaux lumineux du dieu soleil. Et j'en suis résolument ramené à ... [Lire la suite]
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jeudi 29 avril 2010

LE BLEU QUI PRECEDE LA NUIT...Extrait

  Les choses nous assignent à résidence plus que les êtres et leurs paroles.    Nous disposons d'une patrie     que nous peuplons à notre gré.     Les arbres, les montagnes, un étang     nous incitent à l'indulgence.      Nous existons peut-être par défaut  et nous louvoyons corps et ombre    à la merci de toute erreur.            **          Ne médis pas des... [Lire la suite]
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jeudi 29 avril 2010

L'ABSENCE L'INACHEVE...Extrait

Le rêve est partout où la vie renaît il nous inscrit dans ce que laisse d’inachevé la vie nous sommes dans ce qui est l’absence l’inachevé  (...) Le regard fixé sur ce qui nous dépasse nous naissons progressivement à la mort avec la soif ardente de vivre. . AMINA  SAÏD .
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mercredi 28 avril 2010

IL ARRIVE

Il arrive qu’on ne possède plus qu’une force enlisée qu’on ne discerne que le passage vide déserté… Alors on cherche les mots humains à dire…    Mais, rien. On s’égare on se défait on se dilue. Rien ne reste qu’une buée un étouffement. On n’atteint plus on n’entend plus sinon le bruit des mains affolées le froid d’une déchirure. Sinon, rien. On sait que tout sera à reprendre qu’il faudra porter notre inertie ou l’ignorer. On sait l’à peine frémissant de notre existence. On sait. On ne répond plus. On sait l’appel lointain... [Lire la suite]
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mercredi 28 avril 2010

IMPROMPTUS...Extrait

« Nous ne savons renoncer à rien », disait Freud. C'est pourquoi le deuil est souffrance et travail. Il y a souffrance, non à chaque fois qu'il y a manque, mais à chaque fois que le manque n'est pas accepté. Le monde nous dit non - et nous disons non à ce refus. Cette négation de la négation, loin d'aboutir à je ne sais quelle positivité, nous enferme dans la douleur ou la frustration. Nous sommes malheureux parce que nous souffrons, et nous souffrons encore plus d'être malheureux. De là ces larmes, ce sentiment de révolte ou... [Lire la suite]
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mardi 27 avril 2010

MEDUSES...Extrait

Je n'ai pas vu la mer prendre le large, les crêtes cingler vers des horizons, ceux-là vraiment inaccessibles . Désormais nul poème ne me renvoie l'image de celui qui logeait dans les plis du vent, qui rêvait de mener de vieilles catastrophes dans la demeure des princes ...    J'interroge en vain les miroirs et les flaques. . SERGE  WELLENS . Œuvre  Michael  Edwards
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mardi 27 avril 2010

YVON LE MEN

J’ai ouvert la porte        il a ouvert son besoin de parler     de me parler        d’elle     de l’île        où l’on se dit bonjour        dix fois par jour     où l’escargot a priorité        sur le passant     où le bruit des galets        est un chant     qui empêche de dormir ... [Lire la suite]
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mardi 27 avril 2010

MONDE

Angle éternella terre et les ciel.Pour bissectrice, le vent.Angle immense,le chemin tout droit.Pour bissectrice, le désir.Les parallèles se rencontrentdans le baiser.Ô cœursans écho.C'est en toi que commence et s'achèvel'univers. . FEDERICO  GARCIA  LORCA   .  
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lundi 26 avril 2010

LE DROIT DE RÊVER...Extrait

"La poésie est une métaphysique instantanée. En un court poème, elle doit donner une vision de l'univers et le secret d'une âme, un être et des objets, tout à la fois. Si elle suit simplement le temps de la vie, elle est moins que la vie ; elle ne peut être plus que la vie qu'en immobilisant la vie, qu'en vivant sur place la dialectique des joies et des peines. Elle est alors le principe d'une simultanéité essentielle où l'être le plus dispersé, le plus désuni, conquiert son unité. Tandis que toutes les autres expériences... [Lire la suite]
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