
Peux-tu
peindre le cœur d’un printemps inexploré,
La fleur
qui se fane sur la graine future ?
Peux-tu
peindre le vide des années-lumière,
Le message
que l’aube abandonne à la nuit ?
Peindre ce
que sera la tombe d’un homme vivant,
L’empan et
le sable dénoué dans sa paume ?
Du
firmament anéanti peux-tu peindre le courant,
Au-delà de
l’image, l’écho de ses silences ?
Peux-tu,
sur un mirage, peindre la poésie,
Et ma
jeunesse perdue sur les glycines de l’onde ?
Dis-moi,
peux-tu peindre tout cela sans...
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