Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
EMMILA GITANA
Visiteurs
Depuis la création 1 612 258
Newsletter
Archives
25 juin 2010

QUI A DIT QUE MOURIR ETAIT PARTIR ?

On invente les mots pour cacher quelque chose, pour ne pas se fourvoyer, dans le pire des cas pour se sauver... parce que rêver dans cet Age du feu, prendre le chemin de l’exil ou survivre, équivaut à une trahison.
Le poème nous dénonce. La vérité a laissé des marques sur les visages. Qui a dit que mourir était partir? Où sont tous ceux qui ont parachevé leur douleur? Jusqu’à quand devrons-nous payer pour tout ce que nous avons fait à la nuit?
Nous sommes sûrs du retour des inquisiteurs. Nous avons poussé la dévastation si loin que ceux qui viendront devront créer un autre dieu invisible pour pouvoir survivre.
L’imagination n’a pu nous guider. Nous avons toujours combattu aux côtés de nos ennemis. Dans l’indifférence, ou mêlés à leurs vains conflits, et seul un éloge éclatant pourrait nous délivrer de leur monde précaire. Non pas celui de la défaite.... De la victoire nul ne se sauve.
De la poésie au désir, en passant par des drogues vidées de leurs rites, ou d’étranges fétiches, ou de cruelles utopies encore, nous nous abandonnons avec ardeur aux formes les plus diverses de l’auto-destruction.
La connaissance n’a rien fait pour la vie. Ni la religion ni la prostituée qui vend des présages.
La vérité n’est que dans la porte qui s’ouvre. Dans une nuance, dans un brin d’herbe, dans une gorgée d’eau. Dans un cri.
Être c’est chercher.
La poésie ou le désespoir nous ont trouvé une couleur inconnue. Nous avons appris que le temps se niche dans les miroirs et que semer c’est demander à la terre.
Mais tant que nous n’aurons pas remplacé la semence nous n’aurons rien appris.
La petite épée de la minuterie teint notre torse en rouge. Il ne faut conjuguer le verbe mourir qu’à la première personne. Le temps pousse.
Je sens qu’un autre vit mes rêves...

.

GONZALO  MARQUEZ CRISTO

.

temps1

Commentaires
EMMILA GITANA
Pages
Tags
Derniers commentaires