7 juillet 2010
APPROCHE DE LA PAROLE
Eau océane qui bruis si familère dans mes cellules, indifférente ta houle qui m’emporte. Et moi je bégaie. J’arrache avec peine des fragments d’herbes et de rochers, des sons mal dégrossis, cloués ici-là d’une joie étrange. Mais j’entends le chant. Il me bouge, il m’ouvre, me détruit. Et je l’entends encore.
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LORAND GASPAR
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