mercredi 7 juillet 2010

LETTRE A UN AMI

« Je suis le pont, l’arche, qui fait communiquer deux mondes, mais sur lesquels on marche, et que l’on piétine, que l’on foule. Je le resterai jusqu’à la fin des fins. C’est mon destin. Le subissant, je suis plus fort que lui, mettant ma satisfaction, ma consolation dans l’effort que je fais pour ressembler chaque jour davantage au roseau de Pascal. Il me suffit de la connivence d’amis fraternels tels que toi pour me sentir justifié. J’ai engagé toutes mes forces au service du peuple algérien : non pour des raisons proprement... [Lire la suite]

mercredi 7 juillet 2010

APPROCHE DE LA PAROLE

Eau océane qui bruis si familère dans mes cellules, indifférente ta houle qui m’emporte. Et moi je bégaie. J’arrache avec peine des fragments d’herbes et de rochers, des sons mal dégrossis, cloués ici-là d’une joie étrange. Mais j’entends le chant. Il me bouge, il m’ouvre, me détruit. Et je l’entends encore. .. . .LORAND GASPAR . . . .
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mercredi 7 juillet 2010

J'AI VECU TROP LONGTEMPS EN TON ABSENCE

J'ai vécu trop longtemps avec ton absenceet je voulais lui faire faceet tu disparaissaismais voilàil est temps de te dire bonjouret ce n'est pas moi qui me délivrec'est toiqui me délivrede ma chaîneô morte et vivec'est toiqui me délivrede nos chaînesc'est toi qui nous délivresde ton absence sans demeure..ALAIN  SUIED.
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mercredi 7 juillet 2010

MON CHER DOUBLE...Extrait

  J’abandonne volontiers la courseaux gagneursaux accumulateurs et autres tueursA la voie royaledes apprentis dominateursje préfère le sentier, la lisièrelà où les oiseaux ne chantent pas encoreen service commandé (… ) Saura-t-on un jourque le vrai centrese situe dans la marge? . . .   ABDELLATIF  LAÂBI . . .   Œuvre Ragnar  Sandberg
mercredi 7 juillet 2010

LA VITRE

   A Yves Prié. Plus mort que vifmais vif assezpour mettre en scènele récit de sa mortle vieil arbre cassédéfroqué par l’hivers’accroche éperdument au videpour s’empêcher de tomberEt moi qui suis du bon côtéde la vitre quand il gèleje le regarde se débattredans son immobilitéUne idée noire le traverse(c’est un merle)mais que dire du froidau travail sous l’écorce C’est ainsi que la vitreunit ce qu’elle sépareJ’interroge en son eau limpidela cruauté des miroirs . . . SERGE WELLENS . . . Œuvre Clotilde d'Ursel
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