
Vois-tu,
il me semble
que je marche vers toi depuis
toujours.
Toujours
j'ai ignoré ton nom, ton
visage,
tes mains.
Toujours
j'ai espéré la saveur de tes
gestes
et craint pour ta
liberté.
Dans le silence des cris,
j'ai le cœur dans la
bouche.
A voix nue,
je marche dans l'ouvert
du manque.
Comment s'agenouiller ?
Me voilà encore
à trébucher
dans l'écartèlement du
désir.
Parfois,
les...
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