"Je suis d'un autre pays que le vôtre, d'un autre quartier, d'une autre solitude. Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse. Je ne suis plus de chez vous. J'attends des mutants. Biologiquement je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie: je pisse, j'éjacule, je pleure. Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s'il s'agissait d'objets manufacturés. Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais... La solitude... Les moules sont d'une texture nouvelle, je vous avertis. Ils ont été... [Lire la suite]
"Vie qui ne
peut ni ne veut plier sa voile, vie que les vents ramènent fourbue à la
glu du rivage, toujours prête cependant à s'élancer par-dessus
l'hébétude, vie de moins en moins garnie, de moins en moins
patiente, désigne-moi ma part si tant est qu'elle existe, ma part
justifiée dans le destin commun au centre duquel ma singularité fait
tache mais retient l'amalgame".
RENE CHAR
.
“…Ce soleil,cette mer, mon cœur bondissant de jeunesse, mon corps au
goût de sel et l’immense décor où la tendresse et la gloire se
rencontrent dans le jaune et le bleu. C’est à conquérir cela qu’il me
faut appliquer ma force et mes ressources. Tout ici me laisse intact, je
n’abandonne rien de moi-même, je ne revêts aucun masque:
il me suffit d’apprendre patiemment la difficile science de vivre
qui vaut bien tout leur savoir-vivre…”.
ALBERT CAMUS .
Monsieur,
Je suis atterrée par votre déclaration sur la corrida parue, dimanche, dans Midi Libre :
«La corrida est un rituel sublime. Il ne faut pas
entendre les arguments de ceux qui s'élèvent contre cette tauromachie,
d'ailleurs les anti-corrida sont beaucoup plus violents que tous les matadors qui tuent les toros.»
... [Lire la suite]
A dos de lumière,J’élucide l’ombreJe vais l’amblepoussant mon âme cahin caha*Au puits sucré de la tendresse,La poulie déroule son arpège avideJ’y puiseDes pluies récoltéesà même les rides de joies*Je continue à pas de vert,Sur l’angle aigu du violon ailéA jouer d’espérance accrue*Et je souffle d’incessantes couleursSur les corpsEn arabesques tresséesL’écho s’inverse*Aux roses parcheminéesDe mon nomQuand Tes lèvres m’enfantentJe vais au bout de l’aveuglante poussièreD’un chemin de Damas*Nos pas teintentl’angélusS’oublient nusLes... [Lire la suite]