mercredi 1 septembre 2010

MURALE...Extrait

Un jour je serai oiseau et, de mon néant,Je puiserai mon existence. Chaque fois que mes ailes se consument,Je me rapproche de la vérité et je renais des cendres.Je suis le dialogue des rêveurs.J’ai renoncé à mon corps et à mon âmePour accomplir mon premier voyage au sens,Mais il me consuma et disparut.Je suis l’absence. Je suis le célestePourchassé.Un jour je serai ce que je veux.Un jour je serais poèteEt l’eau se soumettra à ma clairvoyance.Métaphore de la métaphore que ma langueCar je ne dis ni n’indiqueUn lieu. Et le lieu est mon... [Lire la suite]
Posté par emmila à 18:32 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,

mercredi 1 septembre 2010

DANSER VERS L'ABÎME

Écoute le roulement des galets dans la mer ! Hors les murs nus de l'être prolongeant la hantise de la musique muette, soudain murmurent en nous les flûtes du crépuscule. Dans le passage de notre souffle mortel les mots tracent le sens que nous espérions rencontrer en explorant du regard chaque soir chaque matin qui hennit en plein ciel - la bouche ouverte boit le vent pluvieux toujours resurgissant, le vent qui vient d'ailleurs et porte en soi comme une absence le silence pareil au germe jaillissant hors du commencement... [Lire la suite]
Posté par emmila à 17:34 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,
mercredi 1 septembre 2010

ESTOY CON EL TERRORISMO

Nos acusan de terrorismosi defendemos la rosa... y la mujery la poesía meritoriay el azul del cielode un país en cuyo espacio no quedaagua ... ni aireNo queda en él ni una tienda... o camellao café negroNos acusan de terrorismosi escribimos sobre los restos de una patriadesplazada, separada y gastadacuyos pedazos se esparcen en trozos.De una patria que busca su destinoy de una nación que no tiene nombres.De una patria de la que no queda de sus primeras grandes poesíassino las poesías de Al-JansaDe una patria en la que no queda en su... [Lire la suite]
Posté par emmila à 14:26 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags :
mercredi 1 septembre 2010

NIZAR QABBANI

De terrorisme on nous accuseSi nous osons prendre défenseDe notre femme et de la roseEt de l'azur et du poèmeSi nous osons prendre défenseD'une patrie sans eau sans airD'une patrie qui a perduSa tente et sa chamelleEt même son café noir.De terrorisme on nous accuseSi nous osons prendre défenseDe la crinièreDe la reine de SabaDes lèvres de MaysounDes noms de nos plus belles filles,Du khol qui de leurs cilsEn pluie retombeComme une chose révélée.Certes vous ne trouverez pasEn ma possessionDe poésie secrèteNi de parler énigmatiqueOu des... [Lire la suite]
Posté par emmila à 14:19 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,
mercredi 1 septembre 2010

ELEGIE PAÏENNE

Le soleil s’est éteint et tous les bruits se sont tus,Une brise fraîche se lève du fond de la vallée !Et il suffit, pour te sentir profondément heureux,De croire qu’un bel espritHabite dans chaque calice de fleur,Que chaque léger frisson du ventEst le mouvement aérien d’une nymphe,Que la couronne tressée de cimes illuminéesEst un autel sacré où brûlentLes derniers rayons du crépuscule.Pour être heureux, il faut que tu comprennesQue tout ton corps est un éclat vivantDe l’Unité divine de l’Être ! . .RADKO RADKOV Traduit du... [Lire la suite]
mercredi 1 septembre 2010

NE ME PARLEZ PAS D'OUBLIER...Extrait

Ne me parlez pas d'oublier que ma poésie a toujours un goût de sang un arrière goût de sang et de cadavres. Elle n'a connu que l'horreur la fange et les chimères. Elle a toujours été un témoin obligé de tous ces êtres mal-aimés désaimés piétinés labourés dans l'incertitude de ces années féroces.Ne me parlez pas d'oublier. D'oublier mon pays. Ce pays d'immenses bidonvilles étranglés de soleil et d'espoir ses parfums de cigales d'épices fortes et d'ambre ses côtes vierges ses rives maternelles ses arbres prostitués.Ne me parlez-pas... [Lire la suite]
Posté par emmila à 13:52 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,
mercredi 1 septembre 2010

SECRET POEME...Extrait

(...)J’ai tant de silence à dire mon sang racle les brisants où l ’océan houleux vient frotter ses mufles ruisselants d’écume ses flancs de maelströms Je me suis laissé choir dans la gueule du gouffre de l’existence jusqu’à ce le monde extérieur se dissipe des filles gainées de méduses corsetées d’écailles et de nacre chuchotent à mes oreilles d’antiques malédictions des filles aux chairs molles et brunes comme des chevelures de varech roulées par les vagues des équinoxes contre la coque des barques chavirées ma voix se fêle des... [Lire la suite]
Posté par emmila à 13:17 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,