« Au lieu d'aborder des îles, je vogue donc vers ce large où ne parvient que le bruit solitaire du cœur, pareil à celui du ressac. Rien ne dépérit, c'est moi qui m'éloigne, rassurons-nous. Le large, mais non le désert. ».COLETTE.
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Ces notes n’empruntent rien à l’amour de soi, à la nouvelle, à la maxime ou au roman. Un feu d’herbes sèches eût tout aussi bien été leur éditeur. La vue du sang supplicié en a fait une fois perdre le fil, a réduit à néant leur importance. (…)Ce carnet pourrait n’avoir appartenu à personne tant le sens de la vie d’un homme est sous-jacent à ses pérégrinations, et difficilement séparable d’un mimétisme parfois hallucinant. De telles tendances furent néanmoins combattues.Ces notes marquent la résistance d’un humanisme conscient... [Lire la suite]
Combat, 8 septembre 1944,Dans le Figaro d’hier, M. d’Ormesson commentait le discours du pape . Ce discours appelait déjà beaucoup d’observations. Mais le commentaire de M. d’Ormesson a du moins le mérite de poser clairement le problème qui se présente aujourd’hui à l’Europe.(…)Nous proposerons seulement à M. d’Ormesson une formule plus raccourcie en disant qu’il s’agit pour nous tous de concilier la justice avec la liberté. Que la vie soit libre pour chacun et juste pour tous, c’est le but que nous avons à poursuivre. Entre des pays... [Lire la suite]