
Combat, 12 octobre 1944On parle beaucoup d’ordre, en ce moment. C’est que l’ordre est une bonne chose et nous en avons beaucoup manqué.(…)Car l’ordre est aussi une notion obscure. Il en est de plusieurs sortes. Il y a celui qui continue de régner à Varsovie, il y a celui qui cache le désordre et celui, cher à Goethe, qui s’oppose à la justice. Il y a encore cet ordre supérieur des cœurs et des consciences qui s’appelle l’amour et cet ordre sanglant, où l’homme se nie lui-même, et qui prend ses pouvoirs dans la haine. Nous voudrions...
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